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25 octobre 2016

Soutien à la position de la Wallonie concernant le CETA... NON au chantage de l'U.E !

Auteur : Les 5 collectifs lorrains STOP TAFTA CETA (Bar le Duc, Epinal, Longwy, Metz, Nancy)

À l'attention : de tous les citoyens

Réuni le mardi 18 octobre à Luxembourg, le Conseil des ministres du Commerce extérieur de l'Union Européenne a été contraint de renoncer à signer le CETA, accord de libre-échange avec le Canada, précurseur du TAFTA. En effet le parlement et le gouvernement de Wallonie refusent d'autoriser le gouvernement belge à donner sa signature. 

Ce refus, s'il se maintient, empêche la procédure de ratification qui  devait se poursuivre  par l'approbation des chefs d'Etats et de gouvernements européens, puis par la signature formelle du traité lors de la visite du Premier ministre canadien.

D'énormes pressions inacceptables s’exercent  sur les autorités wallonnes pour les faire céder, dont notamment la menace de la commission européenne de leur supprimer les subventions du FEDER (Fonds européen de développement économique et régional) et la lettre de menace  envoyée à tous les parlementaires Wallons par un des lobbies les plus influents de Bruxelles.  

Par ma signature j’exprime ma solidarité à ces autorités qui concrétisent le refus du CETA de millions de citoyen-nes européen-nes qui n’ont cessé de manifester et de s’exprimer contre ce traité et je dénonce les pressions intolérables dont elles sont l’objet, leur déniant le droit d’exprimer légitimement et démocratiquement leur position.
 
Pour signer la pétition, suivre le lien : 25673

23 octobre 2016

La Lettre de Patrick LE HYARIC - 23 Octobre 2016

Bonjour à toutes et à tous,

Le traité de libre échange entre l’Union européenne et le Canada a du plomb dans l’aile. Les mouvements sociaux et citoyens auxquels s’ajoute le refus tenace des parlements de Wallonie et de Bruxelles en Belgique devraient, en toute logique, conduire à reporter au moins le sommet Union européenne-Canada prévu la semaine prochaine à Bruxelles (retrouvez dans cette lettre ma déclaration à ce sujet). Mais le combat n’est pas terminé. Il faudra soutenir les Wallons et amplifier encore la campagne d’explications et d’actions. Dans quelques jours je mettrai à disposition un ouvrage décryptant la nature de ce traité de libre échange. Il s’agira d’un livre de plus de 100 pages où nous expliquons, chapitre par chapitre, les dangers de ce texte étouffant la démocratie, portant préjudice à nos services publics, à la qualité alimentaire et à l’environnement. Ce livre « Le traité avec le Canada mis à nu » sera disponible dès les premiers jours de novembre au prix de 6 euros, plus 2 euros de frais de port par exemplaire.
Vous pouvez déjà le commander par papier libre accompagné d'un chèque de 8 euros (6+2) auprès des services de la diffusion de l’Humanité : Diffusion militante, L'Humanité, 5 rue Pleyel, Immeuble Calliope, 93528 Saint-Denis Cedex. Pour tout renseignement : 0149227347.

Il s’agit d’un sujet qui aura des conséquences graves sur la vie quotidienne de chacune et de chacun. Pourtant c’est silence radio et télévision sur son contenu. Aucun débat organisé à son propos. Et les heures de télévision offertes en ce moment à la droite au prétexte de sa primaire dépasse l’indécence et le supportable. Que chaque force politique bénéficie ainsi des mêmes droits d’accès à la télévision et à la radio ! Ce ne serait que justice et conforme à un minimum d’éthique démocratique ! C’est un peu ce cri que je fais entendre cette semaine dans mon éditorial de l’Humanité dimanche « Les bavardages et la misère » que je mets à votre disposition dans cette lettre.

Mardi dernier l’Humanité organisait à Tours, en lien avec notre ami Jean-Michel Bodin, la 12ème rencontre du transport régional. Celle-ci a donné lieu à un débat intéressant sur la situation du transport par rail et celle de l’industrie ferroviaire en lien avec les enjeux de sécurité et d’environnement. L’Humanité en rendra compte dans un numéro spécial.

Après un saut à Bruxelles mercredi j’ai participé à Paris au meeting de soutien à la démocratie et la liberté pour le peuple turc. Celui-ci était le bienvenu tant là encore le silence règne sur la dictature qu’installe M. Erdogan. Alors que la liberté de la presse est gravement mise en cause dans ce pays j’appelle nos confrères journalistes à donner des informations sur ce qui s’y passe. D’autre part les institutions européennes doivent cesser leur complaisance marchandant à la Turquie la rétention sur son sol des réfugiés en échange de millions d’euros. C’est abject ! Si l’Union européenne était conséquente avec elle-même elle menacerait puis imposerait si nécessaire des sanctions économiques à la Turquie. C’est ce que nous devons réclamer en solidarité avec les syndicalistes, les intellectuels, les forces progressistes de Turquie, les journalistes, les magistrats ou les enseignants.

Nous avons dû appeler à relancer cette semaine la souscription pour l’Humanité afin de faire face à nos échéances du mois de novembre, notre projet de consolidation financière prenant du retard. Mais l’un des enjeux fondamental pour le groupe l’Humanité est le développement de la lecture de nos journaux dans un contexte exacerbé de batailles politiques où les droites sont à l’offensive, leurs idées se répandant dans toutes les strates des médias audiovisuels. Lire nos journaux c’est disposer d’informations qu’on ne trouve nul part ailleurs, c’est le soutien aux mouvements sociaux aux syndicalistes menacés comme nous l’avons encore fait cette semaine ou l’impulsion de l’Humanité aux combats contre les traités de libre échange. Il est d’ailleurs le seul à être de ce côté. Nos journaux informent le mieux possible de la situation à gauche et dans notre gauche d’alternative. Ils ne peuvent être en rien tenus responsables des divisions actuelles et lorsque des élus ou des responsables ou même des candidats à l’élection présidentielle s’y expriment, il s’agit de donner des informations aux lectrices et aux lecteurs et non pas d’une prise de parti. Les reproches qui ont circulé ces derniers jours contre nos journalistes sont non seulement infondés, mais déplacés et pour tout dire insupportables. L’Humanité traite des initiatives du Parti communiste comme elle a traité la convention des insoumis ou d’autres, qu’il s’agisse du congrès du NPA ou de la primaire des écologistes et tous les points de vue s’expriment et débattent entre eux. Croire que c’est en menaçant le journal et ses équipes car on ne serait pas d’accord avec tel ou tel traitement revient à réclamer de revenir à d’autres temps et à se tirer soi-même une balle dans le pied. Je pose franchement cette question : Que restera-t-il si on affaiblit nous même nos journaux ? N’y a-t-il pas au contraire un grand combat à mener pour les défendre et leur donner les moyens de pouvoir toujours mieux remplir leurs missions ?  J’aurai sûrement l’occasion d’y revenir.

Bonne semaine à toutes et tous. 

Patrick Le Hyaric

Pour me contacter : 

L'Humanité-Secrétariat du directeur, 5 rue Pleyel, Immeuble Calliope, 93200 Saint-Denis
contact.patricklehyaric@gmail.com / 01 49 22 72 01

12 octobre 2016

FERMETURES DE BUREAUX DE POSTE ET DÉGRADATION DU SERVICE PUBLIC : INACEPTABLE

Devenue société anonyme en mars 2010, malgré une votation citoyenne qui avait montré l'opposition massive de la population à cette privatisation par le gouvernement Sarkosy, le groupe LA POSTE poursuit depuis sa stratégie qui va à l'encontre des intérêts des usagers, comme de ceux des personnels.

Avec François Hollande, LA POSTE a bénéficié en 2015 de 350 millions du CICE de l’argent des contribuables, tout en supprimant 7200 emplois. Poursuivant sa stratégie de restructurations en cascade, fermetures de bureau, réductions des horaires d’ouverture, recours massif aux automates, nous assistons dans le pays à une réduction du réseau postal.

Dans le département, après le démantèlement des bureaux dans la ruralité dont les derniers projets en date sont les regroupements de Chabris, Vatan, Levroux à Valençay et de Saint Benoit du Sault à Argenton… elle s'attaque aux quartiers populaires de Châteauroux, décidant la fermeture du bureau  de Saint-Christophe.

Proposant un partenariat avec un commerçant, le bar, tabac, presse, hôtel du quartier qui  hébergerai et assurerai l'activité d'agence postale.

Où est le service public répondant à l’attente de la population avec du personnel formé, qualifié pour accueillir dans la confidentialité et l’égalité de traitement :

-Les personnes âgées pour retirer leurs retraites, recommandés…?

-Les commerçants et tous les professionnels qui déposent leurs chèques et envoient en nombre le courrier ?

- Les plus jeunes et tous ceux qui attendent le versement de leur revenu…

Avec cette logique, LA POSTE se débarrasse de certains bureaux pour les mettre entre les mains de certains commerçants dont l’activité est tout autre. À chacun son métier.

Avec la loi NOTRE de nouvelle organisation territoriale une cure d’austérité sans précédent frappent toutes les administrations, communes, entreprises publiques, services de sécurité sociale, avec à la clé des centaines de suppressions d’emplois, de privatisations de la Poste, de démantèlements dans les secteurs de l’énergie, des télécommunications,  de la santé, des hôpitaux, de Pole emploi. Elle vise à éloigner toujours plus les services publics des usagers et à regrouper au sein de maison de service au public une activité réduite, déqualifiée, marchandisée.

Les communistes de Châteauroux n’acceptent pas cette nouvelle casse d’un de nos services publics dans le département, ils apportent tout leur soutien au comité de défense qui s’est constitué pour la défense du bureau  de poste de Saint-Christophe. Ils appellent à signer massivement la pétition chez les commerçants du quartier et à participer nombreux au rassemblement de ce samedi à 9 h 30 Place de Saint-Christophe.

Châteauroux, mercredi 12 octobre 2016

 Parti Communiste Français - Fédération de l’Indre

3 rue Henri Devaux - 36000 Châteauroux - Tél: 02.54.22.04.44 - e-mail : pcf.36@orange.fr