24 février 2015
2ème Rendez-vous de la Connaissance et de l’Échange « Une nouvelle politique industrielle pour un renouveau économique, écologique et social » Jeudi 5 mars à 18h30
En France la production industrielle a reculé de 11 points en 25 ans. 1 000 000 d’emplois industriels ont été détruits depuis l’an 2 000. Et 400 000 autres sont aujourd’hui directement menacés.
Le département de l’Indre n’est pas épargné. Plus d’un tiers de ses emplois industriels ont disparu ces dernières années et près de 900 autres sont menacés (Fenwall, Châteauroux Céramic, la Métallerie caste-lroussine, F2R …).
Contrairement à ce qui est rabâché ce déclin n’est ni le résultat de la « crise » ni la conséquence d’un « coût du travail » trop élevé. Ce qui asphyxie notre industrie, c’est l’exigence folle de rentabilité à court terme et les logiques financières.
Alors le département de l’Indre est-il voué au déclin ? Ou bien peut-il, en s’appuyant sur l’ensemble de ses atouts et sur les nouvelles technologies, emprunter la voie d’un nouveau développement économique, écologique et social durable ? Quelles transformations cela suppose-t-il ?
Dans le cadre de ses Rendez-vous de la Connaissance et de l’Échange, la Fédération de l’Indre du P.C.F. vous invite à venir en débattre avec Yann LE POLLOTEC le jeudi 5 mars à 18h30, salle Alexandre-Dumas à CHÂTEAUROUX
18 février 2015
Le coup de force du gouvernement est un aveu de faiblesse (André CHASSAIGNE, Président du Groupe Front de gauche)
Le Gouvernement a décidé de recourir à l’article 49-3 de la Constitution et d’engager, de fait, sa responsabilité parce qu’il ne disposait pas d’une majorité suffisante à gauche pour faire adopter le projet de loi dit « Macron ».
Ce coup de force est un véritable aveu de faiblesse.
Faiblesse vis-à-vis de sa propre majorité qu’il n’a pu rallier autour de son parti-pris libéral qui est à rebours des promesses faites par le candidat François Hollande.
Le Gouvernement aurait dû tirer les conséquences de cet échec en retirant ce texte plutôt que de recourir à des artifices constitutionnels qui ne sont rien d’autres qu’un mépris pour la souveraineté nationale, un déni de démocratie.
Ce débat parlementaire a eu le mérite de faire la démonstration du fossé qui se creuse entre le Gouvernement et le nombre croissant de parlementaires qui défendent les valeurs de la gauche et notre modèle social. Des voix convergentes qui auraient dû s’exprimer lors du vote… Mais le Gouvernement veut à tout prix briser cette dynamique. C’est là la véritable raison du recours au 49-3.
S’ils étaient en nombre suffisant, les députés du front de gauche auraient eux-mêmes déposé une motion de censure, pour des raisons diamétralement opposées aux motivations de la droite.
Rarement, nous aurons vu un texte qui privilégie de manière aussi cynique que systématique l’entreprise au détriment du salarié, la consommation au détriment de la vie familiale et du lien social, la compétitivité au détriment de l’environnement, des services publics et de l’égalité territoriale.
La politique conduite par le Gouvernement de Manuel Valls et la comédie de cet après-midi confortent les députés du Front de gauche dans la nécessité de la nomination d’un vrai gouvernement de gauche au service d’une politique de progrès social et de refondation démocratique.
Cette exigence ne peut passer que par la censure du Gouvernement.