04 mars 2015
Les députés du Front de Gauche soutiennent la famille de Georges MARCHAIS
Les députés du Front de gauche ont accueilli, ce mercredi 4 mars 2015, la famille de Georges MARCHAIS à l'Assemblée nationale.
Ils soutiennent leur combat contre la décision scandaleuse du maire de Villejuif de débaptiser la Place Georges MARCHAIS.
Page Facebook Les députés du Front de Gauche : LesDeputesDuFrontDeGauche?fref=nf
18 février 2015
Le coup de force du gouvernement est un aveu de faiblesse (André CHASSAIGNE, Président du Groupe Front de gauche)
Le Gouvernement a décidé de recourir à l’article 49-3 de la Constitution et d’engager, de fait, sa responsabilité parce qu’il ne disposait pas d’une majorité suffisante à gauche pour faire adopter le projet de loi dit « Macron ».
Ce coup de force est un véritable aveu de faiblesse.
Faiblesse vis-à-vis de sa propre majorité qu’il n’a pu rallier autour de son parti-pris libéral qui est à rebours des promesses faites par le candidat François Hollande.
Le Gouvernement aurait dû tirer les conséquences de cet échec en retirant ce texte plutôt que de recourir à des artifices constitutionnels qui ne sont rien d’autres qu’un mépris pour la souveraineté nationale, un déni de démocratie.
Ce débat parlementaire a eu le mérite de faire la démonstration du fossé qui se creuse entre le Gouvernement et le nombre croissant de parlementaires qui défendent les valeurs de la gauche et notre modèle social. Des voix convergentes qui auraient dû s’exprimer lors du vote… Mais le Gouvernement veut à tout prix briser cette dynamique. C’est là la véritable raison du recours au 49-3.
S’ils étaient en nombre suffisant, les députés du front de gauche auraient eux-mêmes déposé une motion de censure, pour des raisons diamétralement opposées aux motivations de la droite.
Rarement, nous aurons vu un texte qui privilégie de manière aussi cynique que systématique l’entreprise au détriment du salarié, la consommation au détriment de la vie familiale et du lien social, la compétitivité au détriment de l’environnement, des services publics et de l’égalité territoriale.
La politique conduite par le Gouvernement de Manuel Valls et la comédie de cet après-midi confortent les députés du Front de gauche dans la nécessité de la nomination d’un vrai gouvernement de gauche au service d’une politique de progrès social et de refondation démocratique.
Cette exigence ne peut passer que par la censure du Gouvernement.
05 février 2015
Appel national des élus communistes et républicains Loi Macron, désengagement massif de l’État. Non à la mort du train et du service public
Déclaration du groupe CRC du Sénat, GDR de l’Assemblé Nationale, des vice-présidents communistes des Régions, des administrateurs communistes du STIF
Appel national des élus communistes et républicains
Loi Macron, désengagement massif de l’État
Non à la mort du train et du service public
En débat à l’Assemblée Nationale la loi « Macron » prévoit, parmi les nombreux sujets traités, la libéralisation totale du transport par autocar. Ce qui permettraient aux grands groupes de transport, dont la SNCF, avec sa filiale ID Bus, d’ouvrir librement des lignes de transports collectifs réguliers non urbains par autocar, en concurrence avec des services existants, qu’il s’agisse des TER, des TET ou des TGV.
Un projet qui ne doit rien au hasard. Il accompagne celui de réduire le service public de transport ferroviaire de voyageurs en supprimant des lignes, des dessertes, au mépris de l’aménagement du territoire, aggravant ainsi la situation des petites villes, des villes moyennes, de départements déjà fortement pénalisés par la fuite en avant dans la mise en concurrence des territoires. Ainsi les dessertes assurées par les Trains d’Équilibre du Territoire (trains Intercités, TEOZ et trains de nuit) sur 35 lignes pourraient être réduites à 12 et celles restantes pourraient ne plus desservir les gares des petites et moyennes villes.Les TGV desservant actuellement 240 gares sur l’ensemble du pays pourraient, au regard de ceux pour qui la rentabilité est devenu la seule référence, ne plus en desservir que 40.
Par ailleurs, le budget 2015 du nouveau groupe public SNCF, avec ses conséquences négatives sur l’emploi et les services aux usagers, s’inscrit dans la volonté du gouvernement d’ouvrir totalement le ferroviaire à la concurrence et cela malgré les engagements du précédent ministre des transports.
Cette fuite en avant illustre le renoncement gouvernemental à donner au système ferroviaire les moyens financiers de son fonctionnement et de son développement pour le transport des personnes et des marchandises. Une fuite en avant en totale contradiction avec l’urgente nécessité de réduire les émissions de gaz à effets de serre, de réduire la pollution avec les effets nocifs sur la santé, d’engager concrètement la transition énergétique. Drôle de façon pour notre pays de préparer l’accueil de la Conférence sur le Climat en décembre 2015 !
Nous sommes déterminés à ne pas laisser faire. Nous demandons l’arrêt immédiat de nouvelles remises en cause de dessertes, d’arrêts dans les gares pour le prochain service 2016. Sinon où est la crédibilité du gouvernement qui a missionné des parlementaires, un représentant de l’Association des Régions de France, des experts qui doivent remettre d’ici la fin juin un rapport sur l’avenir des TET. Nous demandons dans la même cohérence le retrait de l’article de la loi Macron qui prévoit la libéralisation totale du transport par autocar.
De nombreuses voix s’élèvent à travers le pays pour dénoncer cette attaque contre le rail. De multiples actions se mènent face à l’entreprise de casse qui s’accélère tant pour les voyageurs que pour le fret. Le moment est venu d’engager un front commun pour le service public, pour l’aménagement du territoire, pour la sauvegarde de l’environnement.
C’est le sens de l’adresse que nous faisons parvenir, dans le respect de leur diversité, aux différentes associations d’usagers, de défense du service public, de l’environnement, aux élus locaux, départementaux, régionaux, nationaux, associations représentants les maires des petites et moyennes villes de France, les organisations syndicales : face à l’urgence et à l’ampleur du démantèlement en cours, face à ceux qui veulent tuer le train, conjuguons et fédérons nos actions, donnons-nous les moyens de gagner cette « nouvelle bataille du rail ».
Paris le lundi 26 janvier 2015
Liste des signataires :
Députés : CHASSAIGNE Andre, CARVALHO Patrice
Sénateurs : ASSASSI Eliane, DIDIER Evelyne, COHEN Laurence (Administrateur STIF), FAVIER Christian (Administrateur STIF)
Vice-présidents des Régions - chargés des transports : MATHIEU Pierre, BODIN Jean Michel, MARZIANI Charles, BOURDUGE Luc, HATZIG Patrick, BEURDELEY Daniel, BONTEMPS Gilles, MOURARET Pierre, PINAUD Jean Paul, LEVILLAIN Noel, LAHELEC Gérard
Adminstrateur STIF : BAUDRIER Jacques