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17 décembre 2016

Donner à l'AFPA les moyens de répondre aux besoins et aux enjeux, maintenir et développer le Centre de CHÂTEAUROUX

Communiqué de presse

      La presse s'est faite l'écho des inquiétudes exprimées au sein du CESER centre sur le devenir de l'Association de formation professionnelle des adultes (AFPA) et particulièrement sur celui du centre de Châteauroux. Cette inquiétude est plus que légitime.

     En effet l'organisme créé sous l'impulsion du conseil national de la résistance pour offrir aux salariés des formations qualifiantes, a subi depuis des années les assauts répétés des politiques libérales. Dans ce secteur comme dans d'autres il s'agit de laminer le service public pour livrer l’activité de la formation aux appétits financiers patronaux.

     Passée depuis 2009 sous la responsabilité des régions déjà étranglées financièrement, et n'étant plus subventionnées par l’État, l'AFPA a ainsi été contrainte de répondre à des appels d'offre. Elle a subi dans ce nouveau cadre une baisse drastique de son activité et des difficultés financières croissantes.

     La décision de la région Centre de sous utiliser les capacités de formation de l'AFPA dans son projet de budget 2017 collabore de cette démarche suicidaire. Elle va à l'inverse du nécessaire développement de la mission fondamentale de l'AFPA : fournir de la formation qualifiante qui donne accès à un métier aux personnes qui en ont le plus besoin.

     Pour le Parti Communiste Français la qualification de tous est indispensable pour pourvoir les emplois nécessaires face à la croissance des besoins environnementaux, sociaux, de l’industrie… ceux libérés par la baisse du temps de travail que nous défendons et par les départs en retraites.

     C’est le sens de notre projet de loi de « sécurité de l'emploi et de la formation » avec un droit pendant les périodes de formation au maintien intégral du salaire, y compris pour ceux sans emploi avec un minimum égal au SMIC.

     Cette démarche nécessite de redonner à L'AFPA toutes ses capacités financières et en moyens humains. C’est possible tout de suite, c’est une question de choix politique. Dans cette perspective, le centre AFPA de Châteauroux doit être préservé et développé, tout comme des moyens nouveaux doivent être apportés au GRETA ou à Pôle emploi pour leur permettre de jouer pleinement leur rôle.

     Dans un département où la question de l'emploi et de l'avenir des jeunes est particulièrement cruciale, les communistes de l'Indre sont bien décidés à donner corps à cette exigence et à développer leurs propositions.

07 décembre 2016

TOUS ENSEMBLE POUR LA DEFENSE DE NOS SERVICES PUBLICS !

Fédération P.C.F. 36

Châteauroux, le 6 décembre 2016

Communiqué de presse

TOUS ENSEMBLE POUR LA DÉFENSE DE NOS SERVICES PUBLICS !


     Sous la houlette de Hollande et Vals les services publics sont depuis plusieurs années en ligne de
mire, au mépris de l'intérêt général et de la réponse aux besoins des citoyens.
Des vagues énormes de suppressions d'emplois, de fermetures de structures utiles et proches de la
population se sont ainsi succédé. Dans le même temps, on remet en cause les droits et garanties des
agents et les souffrances au travail explosent.

     Si on la retrouve dans la quasi totalité des services publics, la démarche de la direction de La poste
est révélatrice de ce point de vue. Sa récente volonté de supprimer le bureau de poste de
Châteauroux saint Christophe en est une illustration. Et c'est tout à l'honneur de la mobilisation des
citoyens que d'avoir empêché ce mauvais coup. C'est bien dans cette voie qu'il faut continuer
partout.

     Le but de ce démantèlement programmé est de consacrer l'argent public à la satisfaction des attentes des financiers et des adhérents du MEDEF. Gouvernement et patronat répètent à l'envi qu'il s'agit là d'un mal nécessaire pour sauver l'emploi. Mais s'ils empochent sans vergogne l'argent public (voir le CICE) les abonnés du CAC 40 font la sourde oreille pour créer les emplois promis.
Et du coté de la droite, avec Fillon en tête, c'est cette même politique qu'on nous promet d'aggraver
encore.

     Ce qui se joue dans la défense de l'emploi et des services publics est donc essentiel. Soit une
société de solidarité et de justice sociale, soit une société du chacun pour soi où n'auront accès
aux services que ceux qui peuvent se les payer !

     C'est pourquoi la fédération de l'Indre du parti communiste se veut de tous les combats pour la
défense et le développement de services publics de proximité et de pleine compétence afin de
répondre aux attentes sociales.

     En ce sens elle appelle a participer au

Rassemblement qui se déroulera jeudi 8 décembre, à
10 h 30, devant la poste centrale de Châteauroux, rue de la Poste, à l'appel de la CGT.

05 décembre 2016

Licencié avec la bénédiction de Myriam El Khomri

Bruno Vincens - Lundi 5 Décembre 2016 - Humanite.fr

La ministre du Travail a autorisé le licenciement de Stéphane Bueno, travailleur handicapé et militant CGT.

Toulouse, correspondance. Myriam El Khomri fait encore parler d’elle. La ministre du Travail, six mois après le recours qui lui a été adressé, a validé le licenciement de Stéphane Bueno. Elle a superbement ignoré le rapport du médecin du travail qui stipulait que cet ouvrier métallurgiste en fauteuil roulant, à condition d’aménager son poste de travail, était apte à exercer un emploi. Myriam El Khomri a préféré donner sa bénédiction à la direction du sous-traitant aéronautique Ratier-Figeac, qui veut se débarrasser de ce travailleur handicapé, militant CGT de surcroît.
Stéphane Bueno a passé plus de vingt-trois ans dans l’usine de Ratier-Figeac, dans le Lot, d’où il a été licencié en janvier 2016(1). En 1998, le jeune homme ressent les premiers symptômes du mal sournois qui attaque son système nerveux : la sclérose en plaques. Cette maladie neuro-dégénérative n’entame pas sa volonté de poursuivre son travail, ni ses activités syndicales. Au fil des années, la direction l’affecte à différentes tâches, et il se voit éloigné de la production, se retrouve contre son gré à compter les denrées alimentaires qui arrivent au restaurant d’entreprise.
Les progrès de la maladie l’obligent à ne plus travailler que trois matinées par semaine, soit 14 heures. La direction de Ratier-Figeac saisit alors la médecine du travail. Ah, si Stéphane Bueno pouvait être déclaré inapte !... Le rapport médical, même s’il exclut certaines tâches, ne va pas dans ce sens. La direction passe donc en force. On a pourtant du mal à croire que l’importante usine Ratier-Figeac (1 200 salariés), appartenant au puissant groupe nord-américain UTC, ne puisse pas aménager un poste de travail pour Stéphane Bueno. Mais l’inspection du Travail autorise le licenciement, confirmé, on s’en doutait un peu, par Myriam El Khomri. Stéphane Bueno, quant à lui, poursuit son combat et a porté l’affaire devant le tribunal administratif de Toulouse.