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05 février 2015

Appel national des élus communistes et républicains Loi Macron, désengagement massif de l’État. Non à la mort du train et du service public

Déclaration du groupe CRC du Sénat, GDR de lAssemblé Nationale, des vice-présidents communistes des Régions, des administrateurs communistes du STIF

Appel national des élus communistes et républicains

Loi Macron, désengagement massif de l’État

Non à la mort du train et du service public

 

En débat à lAssemblée Nationale la loi « Macron » prévoit, parmi les nombreux sujets traités, la libéralisation totale du transport par autocar. Ce qui permettraient aux grands groupes de transport, dont la SNCF, avec sa filiale ID Bus, douvrir librement des lignes de transports collectifs réguliers non urbains par autocar, en concurrence avec des services existants, quil sagisse des TER, des TET ou des TGV.

Un projet qui ne doit rien au hasard. Il accompagne celui de réduire le service public de transport ferroviaire de voyageurs en supprimant des lignes, des dessertes, au mépris de laménagement du territoire, aggravant ainsi la situation des petites villes, des villes moyennes, de départements déjà fortement pénalisés par la fuite en avant dans la mise en concurrence des territoires. Ainsi les dessertes assurées par les Trains d’Équilibre du Territoire (trains Intercités, TEOZ et trains de nuit) sur 35 lignes pourraient être réduites à 12 et celles restantes pourraient ne plus desservir les gares des petites et moyennes villes.Les TGV desservant actuellement 240 gares sur lensemble du pays pourraient, au regard de ceux pour qui la rentabilité est devenu la seule référence, ne  plus en desservir que 40.

Par ailleurs, le budget 2015 du nouveau groupe public SNCF, avec ses conséquences négatives sur lemploi et les services aux usagers, sinscrit dans la volonté du gouvernement douvrir totalement le ferroviaire à la concurrence et cela malgré les engagements du précédent ministre des transports.

Cette fuite en avant illustre le renoncement gouvernemental à donner au système ferroviaire les moyens financiers de son fonctionnement et de son développement pour le transport des personnes et des marchandises. Une fuite en avant en totale contradiction avec lurgente nécessité de réduire les émissions de gaz à effets de serre, de réduire la pollution avec les effets nocifs sur la santé, dengager concrètement la transition énergétique. Drôle de façon pour notre pays de préparer laccueil de la Conférence sur le Climat en décembre 2015 !

Nous sommes déterminés à ne pas laisser faire. Nous demandons larrêt immédiat de nouvelles remises en cause de dessertes, darrêts dans les gares pour le prochain service 2016. Sinon où est la crédibilité du gouvernement qui a missionné des parlementaires, un représentant de lAssociation des Régions de France, des experts qui doivent remettre dici la fin juin un rapport sur lavenir des TET. Nous demandons dans la même cohérence le retrait de larticle de la loi Macron qui prévoit la libéralisation totale du transport par autocar.

De nombreuses voix s’élèvent à travers le pays pour dénoncer cette attaque contre le rail. De multiples actions se mènent face à lentreprise de casse qui saccélère tant pour les voyageurs que pour le fret. Le moment est venu dengager un front commun pour le service public, pour laménagement du territoire, pour la sauvegarde de lenvironnement.

Cest le sens de ladresse que nous faisons parvenir, dans le respect de leur diversité, aux différentes associations dusagers, de défense du service public, de lenvironnement, aux élus locaux, départementaux, régionaux, nationaux, associations représentants les maires des petites et moyennes villes de France, les organisations syndicales : face à lurgence et à lampleur du démantèlement en cours, face à ceux qui veulent tuer le train, conjuguons et fédérons nos actions, donnons-nous les moyens de gagner cette « nouvelle bataille du rail ».

Paris le lundi 26 janvier 2015

Liste des signataires :

Députés : CHASSAIGNE Andre, CARVALHO Patrice

Sénateurs : ASSASSI Eliane, DIDIER Evelyne, COHEN Laurence (Administrateur STIF), FAVIER Christian (Administrateur STIF)

Vice-présidents des Régions - chargés des transports : MATHIEU Pierre, BODIN Jean Michel, MARZIANI Charles, BOURDUGE Luc, HATZIG Patrick, BEURDELEY Daniel, BONTEMPS Gilles, MOURARET Pierre, PINAUD Jean Paul, LEVILLAIN Noel, LAHELEC Gérard

Adminstrateur STIF : BAUDRIER Jacques

29 janvier 2015

Une logique de métropolisation et de régionalisation est en marche

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Nouvelle organisation territoriale de la République : explication de vote
Par Christian Favier / 27 janvier 2015

Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le secrétaire d’État, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, nous voici parvenus au terme d’un long débat parlementaire sur un sujet essentiel pour l’avenir de notre pays. Je veux saluer à mon tour le travail et la disponibilité de notre rapporteur Jean-Jacques Hyest.

M. Éric Doligé. Très bien !

M. Christian Favier. Si ce débat avait bien commencé – de nombreuses auditions ont été organisées –, sa préparation a ensuite été affectée par la précipitation entre le travail de la commission et le dépôt des amendements sur son texte. Puis, l’organisation des débats a été perturbée par la longue coupure entre la discussion générale et nos discussions sur les amendements.

Enfin, il est dommageable que la richesse de nos échanges ne puisse trouver sa traduction dans les explications de vote, du fait de l’organisation de ce scrutin public dans des conditions inédites, ne permettant qu’une seule intervention par groupe.

 

Lire la suite en suivant le lien : Une-logique-de-metropolisation-et.html

Refusons l’ouverture à la concurrence de la filière du sang

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Dictée par l’Union Européenne, et suite à la pression exercée par les lobbys pharmaceutiques, la France ouvre son marché des produits dérivés du sang à la concurrence. Ainsi, le laboratoire suisse Octapharma, après des mois de bataille juridique, obtient gain de cause : il pourra vendre en France des médicaments dérivés du sang.

Les conséquences pour l’EFS sont désastreuses : le site de Bordeaux cessera sa production de plasma SD au 31 janvier 2015, et, plus généralement, le besoin en sang étant réduit par l’importation de produits fabriqués à l’étranger, c’est toute l’organisation de la collecte qui se trouve remise en cause. 1 000 emplois seraient à terme menacés.
Au-delà de ces conséquences, terribles, sur l’emploi, l’ouverture à la concurrence est néfaste pour 3 raisons.

 

Suivre le lien : Refusons-l-ouverture-a-la.html