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21 décembre 2016

Pérennisation de l’émetteur de radiodiffusion d’Allouis (Cher) et maintien des programmes grandes ondes de France Inter

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20 Décembre 2016

M. André Chassaigne attire l’attention de Mme la Ministre de la culture et de la communication sur la nécessaire pérennisation de l’émetteur de radiodiffusion d’Allouis (département du Cher) et le maintien des programmes grandes ondes de France Inter.

En effet, l’arrêt de cet émetteur grandes ondes a été annoncé pour fin 2016 afin de permettre à Radio France de réaliser des économies budgétaires de l’ordre de 13 millions d’euros. Cette interruption aurait pourtant des conséquences graves.

Tout d’abord, cet émetteur assure la diffusion des programmes de France Inter en grandes ondes (162 kHz). Son activité est indispensable pour que soit respectés les articles 2 et 25 du cahier des missions et des charges de la société Radio France, fixé par le décret. L’arrêt de son fonctionnement priverait en effet des centaines de milliers d’auditeurs de la possibilité d’écouter France Inter, à l’étranger où la réception FM est inexistante, et dans 10 % du territoire national dont environ la moitié sans solutions satisfaisantes, notamment dans des zones de montagne encore très mal couvertes par la bande FM et pas connectées à internet. Sur l’ensemble du territoire, les personnes âgées sont particulièrement concernées, étant souvent utilisatrices d’appareils anciens et peu aguerries à la recherche des fréquences FM.

Par ailleurs, l’émetteur d’Allouis est le seul à pouvoir assurer une couverture complète de l’ensemble du territoire national, avec une totale fiabilité de sa réception, y compris dans des enceintes confinées. Cette capacité lui confère un caractère hautement stratégique puisqu’il fait partie du dispositif national d’alerte et qu’il est l’émetteur officiel permettant d’obtenir des informations en cas de guerre ou de catastrophe naturelle ou technologique. L’arrêt de son fonctionnement aurait donc de lourdes conséquences en matière de sécurité des populations.

Enfin, cet émetteur assure également l’émission d’un signal horaire, calé sur l’Observatoire de Paris, qui est utilisée dans de nombreuses applications civiles et militaires. Répondant à une mission de service public et assurant une véritable continuité territoriale, cette émission de l’heure permet de synchroniser efficacement et gratuitement les bases de temps dans des secteurs aussi stratégiques que le contrôle du trafic aérien, le transport ferroviaire, les centrales nucléaires, le contrôle du trafic routier, ainsi que dans diverses applications publiques, comme la gestion de l’éclairage public de nombreuses communes ou la mise à l’heure des horloges d’édifices publics.

L’émetteur TDF grandes ondes d’Allouis étant le seul dispositif d’émission et de synchronisation par voie hertzienne dont notre pays conserve la maîtrise intégrale, avec un intérêt hautement stratégique dans de nombreux domaines, il demande à Mme la Ministre de bien vouloir assurer la pérennisation de son fonctionnement et d’exiger de la société Radio France qu’elle respecte ses obligations qui excluent toute discrimination dans la diffusion de ses programmes nationaux.

 

07 décembre 2016

Prochains passages du P.C.F. dans les médias

Vous trouverez ci-dessous les passages media de la semaine :

  • Jeudi 8 décembre 2016 à 7h35 : Pierre LAURENT sera l'invité des 4 Vérités, la matinale de Télé Matin sur France 2
  • Jeudi 8 décembre à 22h55, Alain et Eric BOCQUET, député et sénateur P.C.F. du Nord et auteurs de "Sans domicile Fisc", seront les invités de Nicolas POINTCARRE dans l'émission "Complément d'enquête", spéciale "Fraude et évasion fiscale" sur France 2
  • Vendredi 9 décembre à 8h15, Pierre LAURENT sera l'invité de la matinale de Radio Classique et Paris Première

05 décembre 2016

Licencié avec la bénédiction de Myriam El Khomri

Bruno Vincens - Lundi 5 Décembre 2016 - Humanite.fr

La ministre du Travail a autorisé le licenciement de Stéphane Bueno, travailleur handicapé et militant CGT.

Toulouse, correspondance. Myriam El Khomri fait encore parler d’elle. La ministre du Travail, six mois après le recours qui lui a été adressé, a validé le licenciement de Stéphane Bueno. Elle a superbement ignoré le rapport du médecin du travail qui stipulait que cet ouvrier métallurgiste en fauteuil roulant, à condition d’aménager son poste de travail, était apte à exercer un emploi. Myriam El Khomri a préféré donner sa bénédiction à la direction du sous-traitant aéronautique Ratier-Figeac, qui veut se débarrasser de ce travailleur handicapé, militant CGT de surcroît.
Stéphane Bueno a passé plus de vingt-trois ans dans l’usine de Ratier-Figeac, dans le Lot, d’où il a été licencié en janvier 2016(1). En 1998, le jeune homme ressent les premiers symptômes du mal sournois qui attaque son système nerveux : la sclérose en plaques. Cette maladie neuro-dégénérative n’entame pas sa volonté de poursuivre son travail, ni ses activités syndicales. Au fil des années, la direction l’affecte à différentes tâches, et il se voit éloigné de la production, se retrouve contre son gré à compter les denrées alimentaires qui arrivent au restaurant d’entreprise.
Les progrès de la maladie l’obligent à ne plus travailler que trois matinées par semaine, soit 14 heures. La direction de Ratier-Figeac saisit alors la médecine du travail. Ah, si Stéphane Bueno pouvait être déclaré inapte !... Le rapport médical, même s’il exclut certaines tâches, ne va pas dans ce sens. La direction passe donc en force. On a pourtant du mal à croire que l’importante usine Ratier-Figeac (1 200 salariés), appartenant au puissant groupe nord-américain UTC, ne puisse pas aménager un poste de travail pour Stéphane Bueno. Mais l’inspection du Travail autorise le licenciement, confirmé, on s’en doutait un peu, par Myriam El Khomri. Stéphane Bueno, quant à lui, poursuit son combat et a porté l’affaire devant le tribunal administratif de Toulouse.