Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12 octobre 2016

FERMETURES DE BUREAUX DE POSTE ET DÉGRADATION DU SERVICE PUBLIC : INACEPTABLE

Devenue société anonyme en mars 2010, malgré une votation citoyenne qui avait montré l'opposition massive de la population à cette privatisation par le gouvernement Sarkosy, le groupe LA POSTE poursuit depuis sa stratégie qui va à l'encontre des intérêts des usagers, comme de ceux des personnels.

Avec François Hollande, LA POSTE a bénéficié en 2015 de 350 millions du CICE de l’argent des contribuables, tout en supprimant 7200 emplois. Poursuivant sa stratégie de restructurations en cascade, fermetures de bureau, réductions des horaires d’ouverture, recours massif aux automates, nous assistons dans le pays à une réduction du réseau postal.

Dans le département, après le démantèlement des bureaux dans la ruralité dont les derniers projets en date sont les regroupements de Chabris, Vatan, Levroux à Valençay et de Saint Benoit du Sault à Argenton… elle s'attaque aux quartiers populaires de Châteauroux, décidant la fermeture du bureau  de Saint-Christophe.

Proposant un partenariat avec un commerçant, le bar, tabac, presse, hôtel du quartier qui  hébergerai et assurerai l'activité d'agence postale.

Où est le service public répondant à l’attente de la population avec du personnel formé, qualifié pour accueillir dans la confidentialité et l’égalité de traitement :

-Les personnes âgées pour retirer leurs retraites, recommandés…?

-Les commerçants et tous les professionnels qui déposent leurs chèques et envoient en nombre le courrier ?

- Les plus jeunes et tous ceux qui attendent le versement de leur revenu…

Avec cette logique, LA POSTE se débarrasse de certains bureaux pour les mettre entre les mains de certains commerçants dont l’activité est tout autre. À chacun son métier.

Avec la loi NOTRE de nouvelle organisation territoriale une cure d’austérité sans précédent frappent toutes les administrations, communes, entreprises publiques, services de sécurité sociale, avec à la clé des centaines de suppressions d’emplois, de privatisations de la Poste, de démantèlements dans les secteurs de l’énergie, des télécommunications,  de la santé, des hôpitaux, de Pole emploi. Elle vise à éloigner toujours plus les services publics des usagers et à regrouper au sein de maison de service au public une activité réduite, déqualifiée, marchandisée.

Les communistes de Châteauroux n’acceptent pas cette nouvelle casse d’un de nos services publics dans le département, ils apportent tout leur soutien au comité de défense qui s’est constitué pour la défense du bureau  de poste de Saint-Christophe. Ils appellent à signer massivement la pétition chez les commerçants du quartier et à participer nombreux au rassemblement de ce samedi à 9 h 30 Place de Saint-Christophe.

Châteauroux, mercredi 12 octobre 2016

 Parti Communiste Français - Fédération de l’Indre

3 rue Henri Devaux - 36000 Châteauroux - Tél: 02.54.22.04.44 - e-mail : pcf.36@orange.fr

10 octobre 2016

Patrick Le Hyaric Pour vous défendre et changer l’Europe ~ Réunion du Parlement Européen du 3 au 6 octobre 2016

Le Parlement européen s’est réuni en session plénière du 3 au 6 octobre à Strasbourg. Voici un compte rendu, en suivant le lien : http://www.patrick-le-hyaric.eu/reunion-du-parlement-euro...

 

30 septembre 2016

Reprise d’activité du site de Fenwal

Châteauroux, le 30 septembre 2016

Communiqué de presse

La casse industrielle menée à grand train ces dernières années donne lieu aujourd'hui (au nom de la nécessaire confidentialité) à des rebondissements pour le moins rocambolesques.
Ainsi à propos d’une reprise du site Fenwal à Lacs on croyait avoir affaire à une société repreneuse dénommée Azurmed basée à Aubagne. En fait il n'en est rien. Il parait que l'éventuel repreneur affiche bien la même dénomination mais avec un tiret après "Azur".

Qui est donc cet Azur-Med ? Mystère et boule de gomme ! La chose reste apparemment secrète.
Que cela puisse concerner le troisième employeur industriel du département ne change rien à l'affaire.
Pourtant, voici quelques mois s'appuyant sur un prétendu plan de revitalisation du secteur sinistré (la production de poches de sang), pouvoirs publics et élus locaux se félicitaient de voir Fresenius apporter son concours financier (2 Million d’euros). Un
fonds également abondé par la collectivité, le département, la Région, l’État.
On a parlé d’une manne de 5 millions pour relancer pour partie l’activité délaissée et, dans la foulée, créer 150 emplois. C’est dans ce cadre qu’avait été annoncé le nom du
repreneur - Azurmed - basé (selon les premières informations) à Aubagne.
Pourtant non ! La société à qui nous nous référions dément officiellement cette information, d’où la déclaration de non conformité suivie d’une annonce faisant état de
cet autre repreneur qui se nommerait «Azur- Med ».

Va-t-on encore longtemps nous balader ?

La convention de revitalisation est inscrite dans la législation. Elle concerne le sort d’un important site industriel et l’avenir de l’emploi de tout un territoire.
Or, cette initiative présentée publiquement comme le signe d’une prise en compte de l’intérêt général est aujourd’hui subordonnée aux secrets des affaires.
Nous contestons ce procédé, considérant que tout citoyen est en droit de revendiquer une véritable transparence à devoir aux salariés concernés et à la population.
Il devient en effet de plus en plus insupportable d’être assujetti à un système où les logiques comptables - avec leurs tractations tenues secrètes - priment sur les prérogatives des citoyens !
Aujourd’hui, Fresenius est mis à contribution. C’est on ne peut plus normal au regard de la lourde responsabilité de la multinationale dans cette affaire. L’argent du contribuable
est également engagé dans un projet de relance économique & social.
Dans ces conditions les citoyens que nous sommes déclarent être en droit d’avoir connaissance du suivi du dossier et exigent la mise en place de toutes les garanties en mesure d’assurer le maintien du site et la pérennité de l’emploi.