22 mai 2015
27 mai : JOURNÉE NATIONALE DE LA RÉSISTANCE
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
27 mai : JOURNÉE NATIONALE DE LA RÉSISTANCE
Le Parti Communiste Français appelle à la célébration de la «Journée Nationale de la Résistance».
Mercredi 27 mai 2015, seront célébrés tous les Résistants et le 72ème anniversaire de la création du Conseil National de la Résistance (C.N.R.) le 27 mai 1943.
Ce jour là dans Paris occupé, des partis dont le Parti Communiste Français, des syndicats et des mouvements résistant à l’occupant nazi et au gouvernement collaborationniste dirigé par Pétain, s'unissent sous l'autorité de Jean-Moulin représentant le général De Gaulle. Le C.N.R. créé, donne à la Résistance une perspective stratégique et confère à de Gaulle la légitimité que lui refuse les Alliés. Puis avec son Programme (« Les jours heureux » : voté à l’unanimité) il définit un plan d’action immédiate pour libérer le pays et décide de la politique à mener ensemble pour changer de société à la Libération et doter la République d’une réelle démocratie. Ses orientations seront concrétisées par les Ordonnances et Lois sociales de 1945et 1946 toutes empreintes de solidarité, toutes à dimensions sociales avérées.
Le 27 mai 2015, « Journée Nationale de la Résistance » : quatre grandes personnalités, héroïnes et héros de la Résistance : Geneviève Anthonioz-de Gaulle, Germaine-Tillion, Jean-Zay, Pierre-Brossolette, entreront au Panthéon : quatre grandes figures auxquelles, sans réserve, le Parti Communiste Français rend hommage.
Dans le même temps, les acquis du programme du C.N.R. sont aujourd'hui méthodiquement attaqués de toutes parts par la politique du gouvernement de François Hollande : en finir avec l’esprit de résistance, avec l’esprit de réformes de progrès à forte dimension sociale. On peut y voir la raison pour laquelle le Président a choisi d'honorer tous les courants de la Résistance à l'exclusion des communistes qui ont tant donné pour « Les jours heureux » tels, entre autre :
- Marie-Claude Vaillant-Couturier : femme politique communiste - reporter photographe de presse -Résistante - Déportée à Auschwitz et Ravensbrück - témoin d’accusation au Procès de Nuremberg – députée communiste (1945/73).
- Martha-Desrumaux : syndicaliste C.G.T. (seule femme aux Accords de Matignon 1937) -féministe - soutien de la République Espagnole - Résistante - Déportée à Ravensbrück - Maire adjoint de Lille à la Libération.
- Missak-Manouchian : d’origine arménienne - intellectuel et poète - naturalisé Français - Résistant F.T.P.- M.O.I. - arrêté, torturé, fusillé.
Nous engageons les démocrates, les communistes, à participer nombreux à la cérémonie départementale, aux cérémonies locales, pour commémorer mercredi 27 mai la Résistance et ses acquis : toute la Résistance, sans faire de tri.
Hommage qui est dû à toutes les Résistantes, tous les Résistants, notamment celles et ceux de l’Indre qui tombèrent durant ces années terribles et lors de l’été 1944 dans les combats de l’Insurrection Nationale pour la Libération de la France.
Nous serons rassemblés aussi pour appeler à poursuivre l'esprit de résistance et à unir toutes les forces de gauche, sociales, syndicales qui le souhaitent, pour ouvrir de nouvelles perspectives et construire de larges rassemblements progressistes dans notre pays où «réforme» est devenue synonyme de régression sociale et où la «gouvernance» s’est substituée à la souveraineté populaire.
Châteauroux, vendredi 22 mai 2015
La Fédération de l’Indre du Parti Communiste Français
20 avril 2015
Meeting Régional avec Pierre LAURENT
19 avril 2015
La Marseillaise a le droit de vivre
Le tribunal de commerce de Marseille a déclaré recevable, hier, l’offre de reprise de la Marseillaise par les Éditions des Fédérés portée par Pierre DHARREVILLE, secrétaire du P.C.F. des Bouches-du-Rhône. Depuis sa mise en redressement judiciaire en novembre dernier, la mobilisation n’a pas cessé pour éviter la liquidation du quotidien issu de la Résistance. « C’est le résultat d’une immense bataille menée par les salariés, mais aussi par les lecteurs, les amis qui se sont mobilisés à la faveur de cette épreuve. Ce profond attachement à ce journal est un bien précieux sur lequel nous allons nous appuyer pour que ce titre réponde toujours mieux aux défis de notre temps », commente Pierre DHARREVILLE. « Cela a été une bataille difficile, ajoute-t-il. “La Marseillaise” pouvait disparaître. L’issue n’était pas écrite. C’est aussi un déchirement pour nous de ne pas être parvenus à faire une offre qui soit meilleure sur le plan social, notamment de l’emploi. Mais il faut mesurer que dans la période que nous vivons, c’est une superbe victoire pour les salariés qui vont continuer à exercer leur emploi mais aussi pour “La Marseillaise” et ses lecteurs et plus largement pour le pluralisme et la démocratie. »
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