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04 octobre 2014

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29 septembre 2014

28 Septembre 2014 - Sénatoriales

La réforme territoriale sanctionnée au Sénat

Par le groupe CRC / 28 septembre 2014

Trois ans après la victoire de la gauche au Sénat, ce dernier bascule à droite et le Front national y fait son entrée.

Ce n’est pas une surprise, car les dernières élections municipales ont tourné à la déroute électorale pour le Parti socialiste dont la politique d’austérité, de renoncement aux valeurs de progrès et de justice sociale a été sanctionnée.

Ainsi, François Hollande et son gouvernement essuient-ils une troisième défaite électorale en 6 mois à peine.

Aujourd’hui, de nombreux « grands électeurs » élus locaux pour la plupart, ont exprimé leur refus d’une réforme territoriale qui poursuit la logique de démembrement de la République et du service public des textes de Nicolas Sarkozy.

Ils ont exprimé leur refus, leur inquiétude face aux réductions budgétaires drastiques, 11 milliards d’euros, imposées aux collectivités territoriales au nom de l’austérité.

Les candidats communistes, du Front de gauche, ont fait de bons résultats dans des circonstances difficiles.

En nombre de voix leur résultat est proche de la stabilité sur le plan national. Le groupe CRC, sur ses cinq sièges renouvelables, en perd trois.

Les sénateurs du groupe communiste républicain et citoyen continueront au Sénat, dans cette situation nouvelle, à porter l’espoir d’une politique alternative de gauche qui, elle seule, permettra de résister à la poussée de la droite et de l’extrême droite lors des prochaines échéances électorales.

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Le groupe CRC compte désormais 18 membres

Cinq élus du groupe CRC étaient renouvelables à l’occasion des élections sénatoriales. Le groupe retrouve deux sièges, en Seine-Maritime et dans les Côtes-d’Armor, mais en perd trois, dans l’Allier, les Bouches-du-Rhône et le Rhône. De 21, il passe donc à 18 membres.

Dans les Côtes-d’Armor, Christine PRUNAUD succède à Gérard LE CAM

En Seine-Maritime, Thierry FOUCAUD conserve son siège.

Dans les Bouches-du-Rhône, Isabelle PASQUET ne retrouve pas son siège.

Dans l’Allier, Élisabeth BLANCHET ne parvient pas à conserver le siège de Mireille SCHURCH, qui ne se représentait pas.

Dans le Rhône, il manque seulement 5 voix à Martial PASSI pour succéder à Guy FISCHER, qui ne se représentait pas.

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22 septembre 2014

Sénatoriales ~ 28 Septembre 2014

Conférence de presse - Mercredi 10 septembre 2014

Durant la période estivale la situation sociale, économique et politique ne s’est pas infléchie.

Tous les indicateurs sont au rouge : Chômage en hausse, Croissance en baisse, Indicateurs économiques toujours aussi sombres…

Au plan politique, depuis de nombreux mois le Président de la République, son premier ministre, sont de plus en plus isolés dans le pays. Isolés à gauche, isolés y compris au sein du PS. Et la rentrée a été marquée par une crise au sein même du gouvernement après la démission du gouvernement faisant suite aux déclarations d’A. Montebourg sur la politique économique du gouvernement.

Ainsi, cinq mois seulement après son entrée en fonction, la démission du gouvernement Valls apparait comme un premier et terrible constat d'échec.

Mis en place le gouvernement Valls 2, se donne pour objectif un exécutif de combat, autour de la ligne définie et confirmée par le Président de la République et son premier ministre. Il s’agit de : pousser la logique du pacte de responsabilité, de donner de nouveaux gages au patronat, de resserrer les rangs au sein du gouvernement et au PS, afin de juguler la contestation interne et écarter toute alternative à la politique actuelle.

Les premières décisions ont très vite avalisées les choix faits : confirmation de l'orientation du pacte de responsabilité, nomination d’Emmanuel Macron qui symbolise de façon spectaculaire cette politique,  soutien appuyé au MEDEF, confirmé par la présence de E.Valls à l’université du MEDEF avec sa phrase « j'aime l'entreprise », de détricoter de la loi Dufflot sur le logement, pourtant votée par le Parlement…

Et à ceux qui s'interrogeraient en posant la question : « mais jusqu'où peut aller E. Valls », on peut répondre : à l’évidence très loin, avec notamment des mesures déjà dans les cartons comme : le démantèlement du Code du travail, l’instauration par ordonnance du travail du dimanche, des coupes sombres démultipliées dans les dépenses publiques et sociales, l’accélération des exonérations fiscales pour le capital, la chasse aux soi-disant « faux chômeurs » 

Tout cela est, comme l’on dit, dans les tuyaux.

A ce jeu l'exécutif enfonce notre pays dans une impasse dangereuse. D’autant plus  dangereuse, que l'autoritarisme et la brutalité érigés en méthode de gouvernement risquent d’accélérer cette grave crise politique.

Ce gouvernement est, d’évidence, inapte à rassembler les Français, la gauche et même les socialistes. Il fait la démonstration de son incapacité à renouer avec les exigences d'une politique de redressement économique, de progrès social.

Le temps est donc venu pour toutes celles et tous ceux qui refusent ce cap suicidaire d'entrer en action, de débattre et d'agir en commun afin de rassembler la gauche et le peuple pour construire une autre politique.

De larges fronts d'action doivent maintenant se constituer partout dans le pays pour  la relance sociale, la justice fiscale, la lutte contre les gâchis de la finance.

Des luttes sont également nécessaires pour exiger des créations d’emplois utiles aux services publics, au logement, à l’industrie et à la transition écologique. Est souhaitable enfin le développement d’un large front citoyen en faveur de la refondation démocratique de la République.

C’est le sens de la démarche du Front de gauche : proposer à toute la gauche, aux écologistes, au mouvement social, citoyen, altermondialiste, à tous les citoyens sans exclusive, de se rassembler, d’être dans la riposte et se retrouver pour la recherche de propositions alternatives.

Ce message s’adresse à toutes celles et ceux qui ne se reconnaissent pas dans la politique du gouvernement et de sa majorité, qui par ailleurs ne veulent pas non plus du retour de la droite et encore moins de l’extrême droite.

En fin de compte, ce qu’attend notre peuple, c’est la mise en place d’une autre politique, basée sur des solutions alternatives, réalistes, crédibles.

C'est le sens de notre démarche avec nos candidatures dont l’objectif est de rassembler largement celles et ceux qui veulent créer les conditions d'un nouveau projet à gauche, d'une nouvelle dynamique citoyenne pour exiger un changement de cap politique.

Issus du mouvement social et citoyens, engagés au sein du Front de gauche, porteurs de valeurs ancrées à gauche, au service des salariés, des habitants du département de l’Indre et de ses territoires, nous sommes des élus, des militants associatifs, syndicaux et politiques qui travaillons avec celles et ceux qui portent des projets d'intérêts collectifs.

Au sein du Front de gauche, nous sommes, dans le respect de nos différences, attachés à une politique économique, sociale, environnementale au service des populations et non de la financiarisation.

C’est, entre autres, pour cela que nous considérons comme prioritaire une réforme fiscale plus équitable.

Nous défendons également une ruralité dynamique avec des services publics de proximités, implantés sur l'ensemble du territoire. Nous sommes pour une ruralité faite de territoires à taille humaine et solidaires s’inscrivant dans une économie responsable, raisonnée donnant au monde agricole les moyens de vivre de ses productions.

Nous voulons une autre réforme des collectivités territoriales. Une réforme qui précise d'abord les compétences de chacune d’entre elles et fixe les dotations permettant aux communes, intercommunalités, départements... de répondre aux besoins des populations.

Une réforme qui donne la priorité à la proximité entre citoyens et élus et non à de grands espaces où la seule règle serait la compétitivité économique, faisant disparaître la notion de village ou de département.

Une réforme qui s’inscrive dans une démarche pour une VIème République ouvrant une nouvelle voie sociale et démocratique. Ça sera, nous entendons ici le souligner, l’une de nos premières priorités.

Voilà ce que nous entendons porter avec les candidatures de David NAVARRO et sa suppléante Nadège MOIGNEAUX, de Brigitte NICOLAS et son suppléant Michel FRADET lors de ces élections sénatoriales du 28 septembre prochain.

Alors ! Parmi les électeurs appelés à participer à ce scrutin, celles et ceux qui veulent le maintien et le renforcement des communes et des départements, celles et ceux qui considèrent les intercommunalités et les régions non comme des vecteurs de concurrence débridée, mais comme des outils de coopération pourront l’exprimer en portant leur voix sur nos candidates et candidats, du «Front de gauche ».

Un front de gauche qui ne varie pas dans sa conception de l’organisation de notre République.