Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12 novembre 2014

Ce qu'Emma n'a pas pu dire devant François Hollande

En déplacement dans le Pas-de-Calais pour commémorer l’armistice du 11 novembre 1918, François Hollande n’aura pas entendu la parole vraie d’Emma, mais un discours imposé à la lycéenne.

 

A lire sur L'Humanité : exclusif-ce-quemma-na-pas-pu-dire-devant-francois-holland...

03 novembre 2014

Décès de Pierre Daix : réaction de Pierre Laurent

C'est avec une grande tristesse que j'ai appris le décès de Pierre Daix. Son engagement communiste à 17 ans, l'avait conduit à la Résistance, dont il reçut par la suite la plus haute distinction. Il fut arrêté et déporté au camp de concentration de Mauthausen. Il en garda une meurtrissure indélébile, qui marqua notamment ses derniers écrits, « Les revenantes », en 2008, « Bréviaire pour Mauthausen » (prix François Mauriac 2005) .

De retour du camp de la mort, il devient chef de cabinet du ministre communiste, Charles Tillon. Il occupa ensuite des responsabilités dans « les éditions sociales », aux « lettres françaises », et au sein du quotidien « Ce Soir ». Sa vie va dès lors se confondre avec les grandes heures du travail intellectuel et culturel du Parti communiste.

Collaborateur de Louis Aragon, il devient l'ami de Pablo Picasso, et côtoie les plus grands intellectuels du 20ème siècle. Il fut le grand bibliographe de l'écrivain, et écrit plusieurs ouvrages de références encore aujourd'hui pour l'histoire de l'art.

Suite à la répression de l'Union soviétique contre le printemps de Prague, il n accepte pas ce qu il juge comme une trahison de son idéal.

Il quittera le parti communiste quelques temps après.

A l'heure de sa disparition je retiens son engagement pour le meilleur de la culture et sa critique salutaire des atteintes à la liberté dans les pays socialistes car le communisme ne peut dévier des chemins de la liberté sans tourner le dos à ses valeurs.

Au nom du Parti communiste français, je présente toutes mes condoléances à sa femme, à sa famille, à ses proches et amis.

26 octobre 2014

Fenwal : ne pas permettre l'irréparable, assurer la pérennité du site et de ses emplois

Communiqué des communistes de l'Indre en date du 25/ 10/2014

Avec 461 salariés temps plein auxquels s’ajoutent plusieurs dizaines d'intérimaires, la société Fenwal est l'entreprise la plus importante de la communauté de communes (CDC) de La Châtre Sainte-Sévère. Une CDC présentée, voici peu, comme un pays au dynamisme indéniable.
Il n’empêche, sans que cela fasse grand bruit, on apprenait début octobre que la perte d'un client canadien aurait conduit Fenwal à recourir à des journées non travaillées mais néanmoins payées pour une partie du personnel. Il était alors indiqué que le budget 2015, attendu fin octobre devait permettre d'y voir plus clair sur l'avenir de l'entreprise. Moins de quinze jours plus tard la nouvelle tombait : 338 licenciements étaient programmés dans les mois à venir sur le site de productions de Lacs, soit près de 75% de l’effectif total (sans parler des emplois induits).       
Aujourd’hui, cette annonce du licenciement collectif tout comme le motif invoqué, sont perçus comme injuste et infondé de la part du personnel, qui vient de constituer un collectif de défense.

Il a entièrement raison et son combat est des plus légitimes!

Réunis ce jour en assemblée départementale, les communistes de l’Indre saluent cette imitative et la soutiennent pleinement.
En effet, expliquer que la défection d’un client, représentant à peine 10% du chiffre d’affaires de la société, pourrait être à l’origine d’une amputation des 2/3 du personnel du site de Lacs relève tout simplement de la provocation !
 
Il serait plus juste de dire qu’en rachetant Fenwal, en 2012, la multinationale allemande FRESENIUS KABI (130 000 salariés, 60 usines, 15 milliards de chiffre d'affaires en 2010 selon le quotidien l’Usine Nouvelle) s’est débarrassé d’un concurrent gênant et entend aujourd’hui le restructurer en se servant de l’emploi comme d’une variable d’ajustement.
Il s’agit en l’occurrence d’un objectif déterminé à seule fin de mieux servir les intérêts des actionnaires de la multinationale.
 
C’est cette politique que les communistes dénoncent, précisant qu’il est du devoir de toutes celles et ceux qui se disent pour le maintien local du site Fenwal d’exiger un moratoire sur les licenciements pour aller ensuite vers la mise en place d’une table ronde, regroupant les représentants des salariés, des élus locaux, de l’État, de la direction du groupe décideur, afin d’examiner en toute transparence les conditions à même d’assurer la pérennité du site et de ses emplois.