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30 mai 2016

Les militants PCF ont planché sur leur congrès de fédération en fédération

Sur le front contre la loi El Khomri et la dérive néolibérale du gouvernement Valls, les communistes, réunis par département avant leur congrès national, ont rappelé leur volonté de construire une alternative.

Département par département, les communistes avaient jusqu’à hier soir pour se réunir en conférence fédérale, afin de préparer le 37e congrès national du PCF prévu du 2 au 5 juin à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Aux quatre coins du pays, la mobilisation contre la loi El Khomri faisait naturellement partie des débats. « Nous avons tenu notre conférence les 20 et 21 mai alors que le dépôt de Douchy-les-Mines était bloqué, raconte Fabien Roussel, secrétaire fédéral du Nord. Nous avons bien sûr envoyé des délégations et passé du temps avec les salariés en lutte. En conférence, nous avons voté une motion pour que le PCF exprime la volonté de sortir des traités européens rejetés par les citoyens, car de ces traités découlent nombre de lois, dont l’actuelle loi travail. »

 

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Opposée à la Loi travail, elle refuse d'être honorée par Valls

Camille SENON est restée jusqu’à l’aube des années 80, une militante et dirigeante importante de la CGT et du PCF aux Chèques postaux dans le 15ème et à la fédération CGT des PTT.
Photo : AFP

Par solidarité avec le mouvement social contre la Loi travail, Camille SENON, 93 ans, rescapée du massacre d'Oradour-sur-Glane en 1944, a opposé une fin de non recevoir à la proposition du Premier ministre de l'élever au rang de commandeur de l'Ordre national du mérite.

Accepter cette distinction aujourd'hui serait, explique-t-elle, "renier toute ma vie militante pour plus de justice et de solidarité, de liberté, de fraternité et de paix". "Dans le contexte actuel il m'est impossible d'accepter de votre part cette distinction (...) alors que je suis totalement solidaire des luttes menées depuis deux mois par les salariés, les jeunes, une majorité de députés et de Français contre la Loi travail que vous venez d'imposer par le 49-3", a-t-elle écrit dans une lettre adressée à Manuel Valls fin mai.

 

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28 mai 2016

Loi "travail". "M. le président, il n'y a jamais de déshonneur à prendre en compte les aspirations du peuple"

56 parlementaires PS, PCF, écologistes et sans étiquette ont adressé vendredi une lettre au Président de la République pour lui demander "d'agir sans attendre pour une sortie de crise" tenant compte "de l'opposition majoritaire en France" au projet de Loi travail.

Paris, le 27 mai 2016
 
Monsieur le Président de la République, 
 
La France traverse une période de tensions sociales sans précédent alors que la gauche exerce le pouvoir. Nul ne peut se satisfaire d'une telle situation de conflits, d'exaspérations et de souffrances. Cette nouvelle crise était pourtant prévisible. 
Nous n’avons pas cessé d’alerter. Comment s'étonner de cette colère toujours plus vive, des mobilisations qui se multiplient, quand un gouvernement issu de la Gauche et des écologistes, après les débats sur la déchéance de nationalité qui avaient déjà profondément meurtri la France, propose une réforme du Code du travail fondée sur l'inversion de la hiérarchie des normes, et assume de faciliter les licenciements ? 
Comment s'étonner, dans un moment de grave défaillance démocratique, mais aussi de vibrantes aspirations citoyennes, que l'utilisation de l’article 49-3 de la Constitution, dès le début des débats parlementaires, sur un sujet aussi essentiel pour la vie quotidienne que le Code du travail, soit vécue comme un déni de démocratie ?
Ces orientations et ces décisions ne peuvent trouver en l’état une issue positive pour la France. C’est pourquoi nous vous demandons, Monsieur le Président de la République, d'agir sans attendre pour que le dialogue s’engage avec tous, et pour la sortie de crise que nous croyons encore possible.