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30 septembre 2016

Reprise d’activité du site de Fenwal

Châteauroux, le 30 septembre 2016

Communiqué de presse

La casse industrielle menée à grand train ces dernières années donne lieu aujourd'hui (au nom de la nécessaire confidentialité) à des rebondissements pour le moins rocambolesques.
Ainsi à propos d’une reprise du site Fenwal à Lacs on croyait avoir affaire à une société repreneuse dénommée Azurmed basée à Aubagne. En fait il n'en est rien. Il parait que l'éventuel repreneur affiche bien la même dénomination mais avec un tiret après "Azur".

Qui est donc cet Azur-Med ? Mystère et boule de gomme ! La chose reste apparemment secrète.
Que cela puisse concerner le troisième employeur industriel du département ne change rien à l'affaire.
Pourtant, voici quelques mois s'appuyant sur un prétendu plan de revitalisation du secteur sinistré (la production de poches de sang), pouvoirs publics et élus locaux se félicitaient de voir Fresenius apporter son concours financier (2 Million d’euros). Un
fonds également abondé par la collectivité, le département, la Région, l’État.
On a parlé d’une manne de 5 millions pour relancer pour partie l’activité délaissée et, dans la foulée, créer 150 emplois. C’est dans ce cadre qu’avait été annoncé le nom du
repreneur - Azurmed - basé (selon les premières informations) à Aubagne.
Pourtant non ! La société à qui nous nous référions dément officiellement cette information, d’où la déclaration de non conformité suivie d’une annonce faisant état de
cet autre repreneur qui se nommerait «Azur- Med ».

Va-t-on encore longtemps nous balader ?

La convention de revitalisation est inscrite dans la législation. Elle concerne le sort d’un important site industriel et l’avenir de l’emploi de tout un territoire.
Or, cette initiative présentée publiquement comme le signe d’une prise en compte de l’intérêt général est aujourd’hui subordonnée aux secrets des affaires.
Nous contestons ce procédé, considérant que tout citoyen est en droit de revendiquer une véritable transparence à devoir aux salariés concernés et à la population.
Il devient en effet de plus en plus insupportable d’être assujetti à un système où les logiques comptables - avec leurs tractations tenues secrètes - priment sur les prérogatives des citoyens !
Aujourd’hui, Fresenius est mis à contribution. C’est on ne peut plus normal au regard de la lourde responsabilité de la multinationale dans cette affaire. L’argent du contribuable
est également engagé dans un projet de relance économique & social.
Dans ces conditions les citoyens que nous sommes déclarent être en droit d’avoir connaissance du suivi du dossier et exigent la mise en place de toutes les garanties en mesure d’assurer le maintien du site et la pérennité de l’emploi.

Quartier de Saint-Christophe : La Poste liquide son bureau

Section P.C.F. de CHÂTEAUROUX

Châteauroux, le 29 septembre 2016

Communiqué de presse

Quartier de Saint-Christophe : La Poste liquide son bureau
La dernière publicité de la Poste est « Une nouvelle idée de La Poste ». Voilà qu'elle s'illustre à Châteauroux puisque la direction vient de décider la fermeture du bureau de Saint-Christophe.
Après le démantèlement des bureaux dans la ruralité dont les derniers projets en date sont les regroupements de Chabris, Vatan, Levroux à Valençay et de Saint Benoit du Sault à Argenton, elle s'attaque aux quartiers populaires de Châteauroux.

Le Parti Communiste désapprouve cette organisation qui nie le besoin des usagers.
Depuis qu'elle s'est constituée en société anonyme, une seule chose compte pour La Poste : la rentabilité au détriment du service rendu aux usagers, et cela sans consultation des élus ni des syndicats et encore moins des usagers !
A compter du 1er décembre 2016, le bureau de Saint-Christophe serait fermé.
Il semblerait que la Poste se soit accordée avec la ville pour qu'un commerçant (d'après des informations syndicales : le bar, tabac, presse, hôtel du quartier) héberge et assure l'activité d'agence postale.
Un accord pervers puisqu'il n'assure aucune pérennité de l’activité postale, d’autant que bien des aléas risquent de l'ébranler (obligations et risques trop exigeants, rémunération insatisfaisante du commerçant, cessation d'activité...). De plus, des missions seront supprimées et transférées sur les bureaux de Châteauroux ou Déols.
Ainsi, les déplacements des usagers vont s'alourdir et ne faciliteront pas leur vie.
La confidentialité des opérations, notamment financières, sera très aléatoire et dépendrait de la personnalité du commerçant car il n'aurait pas l'obligation professionnelle qu'avait un agent de La
Poste puisque cette activité sera secondaire.
Sans lieu dédié, cette activité risque d'être confondue avec celles du commerce et la rendra de plus en plus invisible.
Les retraits bancaires ne seront plus ceux que permettait le bureau de Poste, ils seront limités. Quant au Distributeur Automatique de Billets, sera-t-il maintenu ? Rien n'est sûr.
L'éloignement de cette agence postale du centre du quartier, la difficulté pour stationner à un endroit très passager et dangereux, la nature même du commerce constitueront des freins à l'accessibilité des usagers. Et ne parlons pas des conditions de sécurité !
Pour la section de Châteauroux du P.C.F., le service aux usagers, l'aménagement du territoire, la mixité sociale exigent au contraire qu'on maintienne et développe le service public dans les
quartiers qui se densifient et c'est bien le cas du quartier de Saint-Christophe-Les Rocheforts-Vaugirard.
La Poste ne doit pas être démantelée. Nous en appelons à la population pour agir et à empêcher la fermeture.
A cet effet, une réunion se tiendra le

6 octobre 2016 – à 18h30

salle municipale rue Grand Maison - Saint Christophe

CHÂTEAUROUX

26 septembre 2016

La Lettre de Patrick LE HYARIC - 25 Septembre 2016

Bonjour à toutes et à tous,

Nous avons rendu cette semaine un vibrant et chaleureux hommage à Georges Séguy au siège de la CGT à Montreuil. Philippe Martinez et Pierre Laurent y ont pris la parole de manière magistrale, chacun retraçant la vie d’un secrétaire général de la CGT proche des salariés, celui qui a été le négociateur des avancées sociales de mai 1968 et les combats d’un membre du bureau politique du parti communiste audacieux, indépendant d’esprit et modernisateur. Tout deux ont montré le courage de cet homme entré tout jeune dans la résistance au nazisme et déporté pour ses activités militantes. Sa famille, ses enfants, petits enfants, comme sa sœur nous ont fait découvrir des facettes de Georges Séguy inconnues de nous mais le rendant encore plus humain, plus simple et plus proche. Le patio du siège de la CGT portera son nom. Souhaitons que de nombreuses bourses du travail, de rues, de places portent son nom. (Vous pouvez retrouver ici l'article de l’Humanité consacré à cette cérémonie ainsi que l'hommage de P.Martinez et P.Laurent )

De notre côté nous avons rendu compte des résultats de la fête de l’Humanité au cours d’une réception jeudi au siège du journal. Nous y avons montré les réussites de cette fête dans un contexte difficile qui nous a considérablement handicapé et a causé un recul de la participation alors que des surplus de coûts engendrés par la sécurité s’élèvent à plus de 400000 euros. Nous appelons les militants et les organisations qui n’ont pas encore réglé à l’Humanité tous les bons d’entrée vendus à les retourner à la trésorerie du journal. Je ne parle pas ici d’une question marginale car au moins 35000 bons d’entrée n’ont toujours pas été restitués au journal qui doit payer maintenant les prestataires de la fête.

La semaine a été dominée dans les médias par le débat à droite dans le cadre de leurs primaires. Il y a plusieurs candidats mais c’est le même programme de régression économique et sociale. La différence que tente d’impulser M. Sarkozy porte sur des enjeux de politique fondamentale ayant trait avec la constitution de la République Française tentant de briser une à une les valeurs fondamentales qui font que la France est la France. On aurait grand tort de sous estimer ou de ne pas prêter attention à ce qui se dit. On ne peut pas non plus le traiter par des ricanements. Il faut élaborer la contre offensive idéologique qui ne se limite pas à notre pays. La contre révolution politique et idéologique est mondial. Elle secoue les Etats-Unis en ce moment, l’Amérique Latine, le continent Américain, elle prend d’autres formes dans le monde Arabe sous une impulsion venue des Etats-Unis. Elle met en difficulté les mouvements et les forces progressistes. Elle risque d’enfermer les peuples dans une cage dès lors qu’on tente de les convaincre qu’il n'y aurait plus d’alternative et que la division serait organisée entre les citoyens. (Je travaille sur ces enjeux pour y revenir.)

En tout état de cause ces débats nauséabonds font oublier le sort d'Alstom à Belfort, le racket des compagnies d’autoroutes, les licenciements chez Vivarte ou chez SFR dont personne ne parle. C’est le sens de mon éditorial de l’Humanité Dimanche cette semaine «  Reprendre le pouvoir sur l’argent ! » que je mets à votre disposition dans cette lettre.

Je suis intervenu avec d’autres députés européens contre la fusion de Bayer et de Monsanto. (Retrouvez dans cette lettre le texte de notre courrier à la commissaire européenne Mme Vestager.)

Je suis aussi intervenu contre le scandale que représente la détention par une ancienne commissaire européenne d’un fond financier aux Bahamas. (Retrouvez dans cette lettre ma déclaration et la question écrite que nous avons déposée avec des parlementaires de notre groupe)

On voit à quel point le combat est rude sur tous les fronts. Raison de plus de ne pas diviser le mouvement transformateur par delà les options, les rythmes que choisissent les uns ou les autres. L’adversaire est uni, il agit et il frappe. Nous devons tout faire pour chercher les chemins de l’unité dans le dialogue, la confrontation argumentée parfois. Pas la posture ! Pas les caricatures et les propos blessants ! Et il faut éviter de confondre les petits plaisirs dans de petits cercles militants, l’entre soi et la masse qui recherchent les voies et les moyens d’un changement véritable. Ils n’ont que faire de nos vaines polémiques. Ce n’est pas la posture qui les convaincra. Les divisions encore moins. Je crois au débat, à l’enrichissement mutuel pas aux sommations, pas aux insultes dans le camp de notre gauche de transformation. L’heure est à la recherche et la production de "commun" avec un seul objectif : le service du peuple et de l’avenir de notre planète.

Restant à votre disposition, j’adresse à chacune et chacun mes vœux d’une bonne semaine.

Patrick Le Hyaric

Pour me contacter : 

L'Humanité-Secrétariat du directeur, 5 rue Pleyel, Immeuble Calliope, 93200 Saint-Denis
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contact.patricklehyaric@gmail.com / 01 49 22 72 01