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20 juin 2016

En avant la Fête de l'Humanité ! - Patrick LE HYARIC

Il n’est pas trop tôt pour proposer, dans le maximum de lieux, le « bon de soutien » donnant droit à l’entrée de la Fête de l’Humanité des 9, 10 et 11 septembre.
 
Que le maximum de militants, d’amis de la Fête l’aient en leur possession, permettra d’alimenter une mobilisation singulière pour réussir une Fête prolongeant les mouvements sociaux et citoyens, culturels en cours, comme ceux qui vont éclore.
 
Elle en sera le reflet et le lieu d’échanges, de débats, de la mise en commun de réflexions sur l’efficacité des actions revendicatives unitaires comme sur le débouché politique progressiste qu’elles appellent. Point de convergence des luttes sociales et des espoirs, la Fête peut revêtir le caractère très particulier d’un immense forum où le monde du travail et de la culture en colère trouve les chemins de son unité et fasse sien ce cri de Ken Loach, recevant sa palme d’or au Festival de Cannes : « Un autre monde est possible et nécessaire ». Parce qu’ils doivent être désormais placés au cœur de la société et du monde, la justice, le partage et la solidarité seront au cœur du réceptacle du bouillonnement politique que constitue la Fête.
 
Mêlant rencontres, débats, concerts, expositions, animations pour toutes les familles, cirque, cinéma, théâtre, littérature, flânerie curieuses, discussions impromptues ou gastronomie gourmande, c’est bien la Fête de toutes les découvertes et des idées neuves qui va s’offrir à chaque participante et participant.
 
Elle sera également l’occasion de manifester l’indispensable solidarité avec les mouvements des peuples du monde entier contre les logiques de guerre, contre les dominations politiques ou financières et les saccages environnementaux. Les peuples de Palestine, de Grèce, d’Amérique latine, les Kurdes et tous les progressistes du monde y trouveront la manifestation de la solidarité internationaliste.

 

Débats avec l'Humanité.fr en direct du Parlement européen - Patrick LE HYARIC

- Travail, économie : l'Europe libérale doit changer
" Au moment où la Commission européenne encourage le gouvernement français à imposer la loi travail, trois députés européens - Ernest Urtasun, Guillaume Balas et Patrick Le Hyaric - ouvrent de nouvelles pistes pour échapper au dogme libéral et anti-social défendu par les dirigeants européens. "

 
- L'Europe au péril du Brexit
" Le 23 juin, le Royaume-Uni votera pour son maintien ou sa sortie de l'Union européenne. C'est la première fois qu'un pays, membre historique de la construction européenne, remet en cause son appartenance à l'Europe en demandant aux électeurs de trancher. Trois députés européens - Isabelle Thomas, Karima Delli et Patrick Le Hyaric - débattent des enjeux de ce scrutin crucial pour l'avenir de l'Europe. "

L'insupportable injonction de la Commission européenne contre le salaire minimum - Patrick LE HYARIC

La Commission européenne a annoncé jeudi 16 juin qu’elle entamait une procédure d’infraction contre la France, pour la seule raison que celle-ci veut faire respecter le salaire minimum dans les transports routiers.

 

La décision est encore plus surréaliste quand on sait qu’il est reproché à la France de vouloir appliquer le droit communautaire en utilisant l’une des rares dispositions positives de la directive sur le détachement des travailleurs. Celle-ci oblige en effet à respecter les minimums légaux en termes de conditions de travail et donc de salaire minimum.

 

Qu’est-t-il reproché à la France ? Le simple fait de vouloir s’assurer que les routiers travaillant sur le territoire français, qu’ils soient français, espagnols, ou polonais soient payés pour leurs heures au salaire minimum français. Concrètement la France demande aux multiples sous-traitants opérant en France d’avoir un représentant capable de produire les fiches de payes des travailleurs détachés pour s’assurer qu’on les rémunère selon le droit français.

 

Selon la lecture libérale de la Commission, cela constitue une entrave à la libre circulation des marchandises.

 

Une fois de plus la Commission européenne s’immisce scandaleusement dans le droit des États à légiférer et se place du côté de la « liberté » d’exploiter contre le droit des travailleurs. C’est inadmissible. Le parlement Français et le gouvernement doivent réagir avec détermination. La mobilisation populaire est indispensable.

 

Plus largement nous sommes face au même obstacle au sujet de la révision de la directive détachement des travailleurs. Elle est bloquée par les pays de l’Est de l’Union Européenne, justement parce qu’elle abordait la question des rémunérations.

 

Il y a urgence à rechercher les moyens de mener des combats solidaires de tous les travailleurs européens pour le progrès social.

 

A retrouver sur le blog