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13 octobre 2014

PRO-BUSINESS NON PRO-PEOPLE !

PRO-BUSINESS NON

PRO-PEOPLE !

Manuel Valls est allé déclarer sa flamme aux financiers de la City de Londres en annonçant que son gouvernement était « pro-business ». Quelques semaines auparavant il avait  fait allégeance aux patrons français en révélant « J'aime les entreprises » à l'université d'été du Medef, puis à Berlin, devant un parterre d'industriels allemands, le Premier ministre traduisait sa ritournelle en allemand : « Ich mag die Unternehmen ». Avoir un Premier ministre qui sait parler de nombreuses langues étrangères, c'est bien. Ce serait mieux encore s'il aimait le peuple. Malheureusement, le peuple ne peut compter sur aucun cadeau du gouvernement : baisse des prestations familiales, du pouvoir d'achat, augmentation de la fiscalité et du chômage. Les cadeaux c'est pour les actionnaires, les patrons et le business : Valls signe les chèques,   6,5 milliards en 2015, 8 milliards en 2016, 5,5 milliards en 2017, qui s’ajoutent aux 20 du CICE.

Aux actes citoyen-nes !

Ce 16 octobre à l'appel de leurs syndicats, des dizaines de milliers de salarié-es manifestent pour dire : « L'austérité ça suffit ! Non au pacte de responsabilité » et pour exiger des mesures immédiates pour le progrès social, défendre et améliorer notre protection sociale. Ils ont le soutien du PCF et du Front de gauche.

La peur doit vite changer de camp

La colère est d'autant plus grande que des solutions et des forces existent pour une autre politique. Le temps est venu pour tous ceux qui refusent ce cap suicidaire d'entrer en action, de débattre et d'agir en commun, de rassembler la gauche et le peuple pour construire une autre politique. Avec les millions de Français qui se sentent aujourd'hui trahis par les choix gouvernementaux, des fronts larges d'action et de solutions doivent maintenant se constituer partout dans le pays pour la relance sociale, la justice fiscale, la lutte contre les gâchis de la finance, les créations d'emplois utiles aux services publics, au logement, à l'industrie et à la transition écologique, et pour la 6e République.

Le changement, c'est possible

Il est urgent et possible d’en finir avec une société de l’hyper-concurrence, de libérer l’économie et le travail du poids du capital. Les salaires et l’emploi sont des richesses et non un coût. Les banques doivent financer la relance sociale et plus la finance.

Il est urgent et possible de reconquérir notre industrie, de développer un nouveau modèle productif au service de l’emploi et de la transition écologique. L’état doit mobiliser tous les moyens pour cela.

Il est urgent et possible de réaliser l’égalité des droits pour tous, développer les services de proximité, garants de cette égalité. Les services publics sont un atout qu’il faut développer et non affaiblir.

Il est urgent et possible de redonner le pouvoir aux citoyens, de construire une république de la citoyenneté : la VIe République. La casse de nos territoires doit cesser.

Il est urgent et possible de rompre avec cette Europe du fric et de refonder un projet européen, de coopération et non de concurrence. La France doit se battre et non se plier devant Angela Merkel et les États-Unis.

Rassemblons-nous

Les communistes lancent un appel à toutes celles et tous ceux qui refusent l’impasse et l’injustice de la politique actuellement menée, qui ne veulent pas du retour de la droite, encore moins de l’extrême droite, qui aspirent à sortir de l’austérité et construire un projet de gauche d’alternative aux choix du gouvernement Hollande/Valls. Les forces politiques, sociales et citoyennes existent pour soutenir un tel projet.

A toutes et tous, nous disons : « Ouvrons le dialogue, le chantier commun de la construction de ce projet ».

Agissons ensemble sans tarder. Il est temps, grand temps que se lève un Front populaire, un Front large, un Front du peuple.

Partout, « entrons en dialogue, mettons-nous au travail, en action sous toutes les formes possibles, dans tout le pays, à tous les niveaux, pour décider la politique de gauche que nous voulons faire gagner maintenant et en 2017 ».

Le temps est venu de ce grand rassemblement.

Reconstruisons pour la France, un projet de gauche

et d'alternative au libéralisme !

UN MILLION DE CARTES - INONDONS L’ÉLISÉE

SIGNONS LA CARTE PÉTITION A HOLLANDE

sur les marchés, dans les quartiers et les entreprises ou par internet : http://www.pcf.fr/59827

04 octobre 2014

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22 septembre 2014

Sénatoriales ~ 28 Septembre 2014

Conférence de presse - Mercredi 10 septembre 2014

Durant la période estivale la situation sociale, économique et politique ne s’est pas infléchie.

Tous les indicateurs sont au rouge : Chômage en hausse, Croissance en baisse, Indicateurs économiques toujours aussi sombres…

Au plan politique, depuis de nombreux mois le Président de la République, son premier ministre, sont de plus en plus isolés dans le pays. Isolés à gauche, isolés y compris au sein du PS. Et la rentrée a été marquée par une crise au sein même du gouvernement après la démission du gouvernement faisant suite aux déclarations d’A. Montebourg sur la politique économique du gouvernement.

Ainsi, cinq mois seulement après son entrée en fonction, la démission du gouvernement Valls apparait comme un premier et terrible constat d'échec.

Mis en place le gouvernement Valls 2, se donne pour objectif un exécutif de combat, autour de la ligne définie et confirmée par le Président de la République et son premier ministre. Il s’agit de : pousser la logique du pacte de responsabilité, de donner de nouveaux gages au patronat, de resserrer les rangs au sein du gouvernement et au PS, afin de juguler la contestation interne et écarter toute alternative à la politique actuelle.

Les premières décisions ont très vite avalisées les choix faits : confirmation de l'orientation du pacte de responsabilité, nomination d’Emmanuel Macron qui symbolise de façon spectaculaire cette politique,  soutien appuyé au MEDEF, confirmé par la présence de E.Valls à l’université du MEDEF avec sa phrase « j'aime l'entreprise », de détricoter de la loi Dufflot sur le logement, pourtant votée par le Parlement…

Et à ceux qui s'interrogeraient en posant la question : « mais jusqu'où peut aller E. Valls », on peut répondre : à l’évidence très loin, avec notamment des mesures déjà dans les cartons comme : le démantèlement du Code du travail, l’instauration par ordonnance du travail du dimanche, des coupes sombres démultipliées dans les dépenses publiques et sociales, l’accélération des exonérations fiscales pour le capital, la chasse aux soi-disant « faux chômeurs » 

Tout cela est, comme l’on dit, dans les tuyaux.

A ce jeu l'exécutif enfonce notre pays dans une impasse dangereuse. D’autant plus  dangereuse, que l'autoritarisme et la brutalité érigés en méthode de gouvernement risquent d’accélérer cette grave crise politique.

Ce gouvernement est, d’évidence, inapte à rassembler les Français, la gauche et même les socialistes. Il fait la démonstration de son incapacité à renouer avec les exigences d'une politique de redressement économique, de progrès social.

Le temps est donc venu pour toutes celles et tous ceux qui refusent ce cap suicidaire d'entrer en action, de débattre et d'agir en commun afin de rassembler la gauche et le peuple pour construire une autre politique.

De larges fronts d'action doivent maintenant se constituer partout dans le pays pour  la relance sociale, la justice fiscale, la lutte contre les gâchis de la finance.

Des luttes sont également nécessaires pour exiger des créations d’emplois utiles aux services publics, au logement, à l’industrie et à la transition écologique. Est souhaitable enfin le développement d’un large front citoyen en faveur de la refondation démocratique de la République.

C’est le sens de la démarche du Front de gauche : proposer à toute la gauche, aux écologistes, au mouvement social, citoyen, altermondialiste, à tous les citoyens sans exclusive, de se rassembler, d’être dans la riposte et se retrouver pour la recherche de propositions alternatives.

Ce message s’adresse à toutes celles et ceux qui ne se reconnaissent pas dans la politique du gouvernement et de sa majorité, qui par ailleurs ne veulent pas non plus du retour de la droite et encore moins de l’extrême droite.

En fin de compte, ce qu’attend notre peuple, c’est la mise en place d’une autre politique, basée sur des solutions alternatives, réalistes, crédibles.

C'est le sens de notre démarche avec nos candidatures dont l’objectif est de rassembler largement celles et ceux qui veulent créer les conditions d'un nouveau projet à gauche, d'une nouvelle dynamique citoyenne pour exiger un changement de cap politique.

Issus du mouvement social et citoyens, engagés au sein du Front de gauche, porteurs de valeurs ancrées à gauche, au service des salariés, des habitants du département de l’Indre et de ses territoires, nous sommes des élus, des militants associatifs, syndicaux et politiques qui travaillons avec celles et ceux qui portent des projets d'intérêts collectifs.

Au sein du Front de gauche, nous sommes, dans le respect de nos différences, attachés à une politique économique, sociale, environnementale au service des populations et non de la financiarisation.

C’est, entre autres, pour cela que nous considérons comme prioritaire une réforme fiscale plus équitable.

Nous défendons également une ruralité dynamique avec des services publics de proximités, implantés sur l'ensemble du territoire. Nous sommes pour une ruralité faite de territoires à taille humaine et solidaires s’inscrivant dans une économie responsable, raisonnée donnant au monde agricole les moyens de vivre de ses productions.

Nous voulons une autre réforme des collectivités territoriales. Une réforme qui précise d'abord les compétences de chacune d’entre elles et fixe les dotations permettant aux communes, intercommunalités, départements... de répondre aux besoins des populations.

Une réforme qui donne la priorité à la proximité entre citoyens et élus et non à de grands espaces où la seule règle serait la compétitivité économique, faisant disparaître la notion de village ou de département.

Une réforme qui s’inscrive dans une démarche pour une VIème République ouvrant une nouvelle voie sociale et démocratique. Ça sera, nous entendons ici le souligner, l’une de nos premières priorités.

Voilà ce que nous entendons porter avec les candidatures de David NAVARRO et sa suppléante Nadège MOIGNEAUX, de Brigitte NICOLAS et son suppléant Michel FRADET lors de ces élections sénatoriales du 28 septembre prochain.

Alors ! Parmi les électeurs appelés à participer à ce scrutin, celles et ceux qui veulent le maintien et le renforcement des communes et des départements, celles et ceux qui considèrent les intercommunalités et les régions non comme des vecteurs de concurrence débridée, mais comme des outils de coopération pourront l’exprimer en portant leur voix sur nos candidates et candidats, du «Front de gauche ».

Un front de gauche qui ne varie pas dans sa conception de l’organisation de notre République.