09 août 2015
11, 12, 13 septembre 2015 : 80ème Fête de l’Humanité
La Fédération du P.C.F. de l'Indre y sera présente avec son « Auberge de la petite Fadette », ses produits locaux, ses omelettes et ses militants.
L'enjeu d'une telle initiative est immense. 5 thèmes cette année ont été retenus pour l'animation de ce grand rassemblement de la rentrée, politique, culturel et historique.
1. Une fête où l’Écologie sera le premier enjeu en relation avec la Conférence « COP21 » sur le réchauffement climatique qui se tiendra sur ce même lieu en décembre prochain. Une fête populaire et propre, une fête écologique ;
2. Une fête où s'exprimera fortement la solidarité avec tous les peuples en luttes et qui souffrent des politiques d'austérité, tout particulièrement la Grèce et l’Espagne ;
3. Une fête où l'enjeu de la guerre et de la paix sera présent avec une expression de la solidarité avec tous les migrants avec un temps fort sur la grande scène.
4. Une fête qui réagira contre les idées réactionnaires qui progressent, freinant les luttes collectives, et nécessitant de faire ré-émerger les valeurs de solidarité et de fraternité ;
5. Enfin une fête qui mettra à l'honneur le journal l'Humanité, le pluralisme de la presse et la liberté d'expression. Le rappel des tragiques évènements de janvier dernier autour de Charlie Hebdo seront bien sûr présents.
Cette Fête de l’Humanité aura lieu dans un contexte financier très difficile pour ce journal. La baisse des recettes publicitaires, des aides de l'État et le lectorat qui s'effrite, aboutissent à une situation financière très préoccupante pour son existence même. Cette réalité rend difficile l'organisation de ce rassemblement populaire.
Les banques refusent un emprunt, et les entreprises travaillant sur la fête exigent des acomptes.
Il faut donc renflouer rapidement la trésorerie du journal, une nouvelle souscription est lancée ainsi qu'un appel à des prêts auprès des lecteurs et militants.
La vente de la vignette (22 € pour les 3 jours) devient donc plus que jamais le moyen de faire remonter des fonds.
Bons d'entrée ou bons de soutien c'est une des recettes essentielles pour l'organisation de cette fête et en assurer le succès. Réglons-les sans attendre.
A chacun de nous d’œuvrer pour que cette Fête de l'Huma puisse avoir lieu dans des conditions les plus favorables.
29 mai 2015
Mardi 9 Juin ~ ISSOUDUN
10 avril 2015
Accord entre les autoroutes et l’Etat : Un marché de dupes (Patrice Carvalho, député de l'Oise)
Un accord est intervenu hier entre le gouvernement et les sociétés concessionnaires d’autoroutes.
Rien de ce qu’avait établi l’Autorité de la concurrence (la rente de l’exploitation du réseau par les groupes du BTP), ni de ce qu’avaient préconisé la mission d’information de l’Assemblée nationale (résiliation des concessions) et mon groupe parlementaire (retour à la maitrise publique par la nationalisation) n’a été retenu.
Les sociétés concessionnaires sortent grands vainqueurs d’une négociation jouée d’avance, comme l’avait montré le groupe de travail mis en place par le Premier ministre, auquel je participais et qui avait d’emblée écarté toutes les propositions que nous faisions.
Les géants du BTP vont pouvoir continuer d’amasser profits et dividendes sur le dos des automobilistes.
En 2015, les péages ne connaitront pas la hausse de 0,57 % demandée par les concessionnaires, nous dit-on.
Elle interviendra, en réalité, un peu plus tard, lissée sur plusieurs années et l’accord prévoit qu’une augmentation pourra intervenir à hauteur de 1,5 % entre 2016 et 2018 pour compenser la majoration de la redevance domaniale payée par les concessionnaires.
Ces derniers vont investir 3,2 milliards €, et financer pour
1 milliard € l’Agence de financement des infrastructures de transport (Afitf), nous affirme-t-on. C’est un minimum au regard des profits accumulés et les géants du BTP sont doublement gagnant à ce marché de dupes : d’une part, en échange, ils se voient accorder une prolongation de 2 ans de leur concession et plusieurs portions non concédées du réseau leur seront transférées, mais, de surcroit, exerçant leur activité principale dans le BTP, elles ne manqueront de s’attribuer les chantiers dans lesquels elles sont censées investir à hauteur de 3,2 milliards €.
Les fonds ainsi engagés retourneront dans leurs caisses, comme se fut le cas pour 35 % des marchés entre 2006 et 2013 et jusqu’à 50 % pour Vinci.
L’Etat aura sa part du gâteau puisque l’accord prévoit que si le trafic autoroutier dépasse de plus de 30 % celui prévu par les contrats de privatisation de 2006, les profits seront partagés.
Dans cette affaire, l’automobiliste est de nouveau le dindon de la farce et le scandale va donc pouvoir se prolonger.
De nouvelles initiatives de mobilisation des élus, des usagers et de l’opinion s’imposent donc.
Patrice Carvalho
Député de l'Oise