01 mai 2015
1er Mai 2015
Déclaration de la Fédération du PCF
François Hollande et son gouvernement s'acharnent dans leur politique libérale. Ils ont remplacé l'objectif de « l'inversion de la courbe du chômage » par une simple « progression moins forte » sans se soucier que des vies et des familles supplémentaires basculent, mois après mois, dans l'exclusion et la crainte en l'avenir.
L'Indre ne déroge pas à ce tableau de désolation. Notre département est actuellement confronté à un chômage croissant avec notamment la casse systématique de pans entiers de notre industrie. Dans le même temps, bas salaires et bas niveaux de vie sont devenus monnaie courante.
Aujourd’hui, pour François Rebsamen, le gouvernement est « sur la bonne voie » dans sa lutte contre le chômage. Alors que le nombre de chômeurs en catégorie A vient de franchir au mois de Mars la barre des 3. 500 000, le ministre du Travail, qui ne devait plus commenter les chiffres mensuels, a perdu une occasion de se taire. Assez de paroles pour masquer la réalité !
Il est urgent de mettre fin à cette politique désastreuse, en échec permanent, pour laquelle François Hollande n'a reçu aucun mandat en 2012. Il faut mettre fin au pacte dit de responsabilité et au CICE, aux milliards d'euros versés au patronat sans la moindre contrepartie. C’est ce qu’illustre Les Échos de la semaine dernière, soulignant à ce propos: « les grands groupes français pourraient dépenser cette année plus de 15 milliards d'euros pour racheter leurs actions, montant le plus élevé depuis le record de 2007 ». Raison de plus pour mettre un terme à ce gigantesque détournement d'argent public et à la casse des services publics alors que le pays souffre !
Assez de cette course entre le PS et l'UMP pour devancer les désirs du Medef ! L'austérité salariale et budgétaire pénalise les ménages, les PME et les collectivités locales, sources d’activités et de consommation. Dans le même temps, la politique monétaire de la BCE favorise principalement les banques et les circuits financiers. Voilà pourquoi s’émanciper de l’austérité est à la fois une exigence revendicative d’aujourd’hui et un changement de cap nécessaire pour une issue à la crise.
Augmenter les salaires et les pensions ; égalité salariale, plus de droits pour les salariés, telles sont les propositions et revendications qui seront portées ce 1er Mai pour sortir de la crise et revaloriser le travail. Elles sont les conditions du financement de la protection sociale pour garantir les droits à la santé et à la retraite.
Ce jour là doit raisonner dans les villes de notre pays, de l’Europe et du monde la nécessité d’une autre répartition des richesses.
L’enjeu de cette journée du 1er mai est d’envoyer aux jeunes et aux privés d’emploi, ainsi qu’à toutes celles et ceux qui subissent précarité et chômage, un message d’espoir et de détermination. C’est le sens de l’appel des communistes avec le Front de gauche à toutes les forces citoyennes, politiques, sociales disponibles pour construire un mouvement de gauche alternatif ample et populaire et ainsi ouvrir, à nouveau, l’espoir. Communistes et autres composantes du Front de gauche, écologistes, socialistes refusant l’impasse actuelle, militants de Nouvelle Donne, citoyens, syndicalistes, militants de toutes causes... doivent converger pour le réaliser.
En ce sens, les communistes de l’Indre, leurs élus appellent à se retrouver nombreux ce 1er mai, journée internationale de lutte des travailleurs, au rassemblement 10 h 30 place de la République Châteauroux.
Châteauroux, mercredi 29 avril 2015
20 avril 2015
Meeting Régional avec Pierre LAURENT
19 avril 2015
La Marseillaise a le droit de vivre
Le tribunal de commerce de Marseille a déclaré recevable, hier, l’offre de reprise de la Marseillaise par les Éditions des Fédérés portée par Pierre DHARREVILLE, secrétaire du P.C.F. des Bouches-du-Rhône. Depuis sa mise en redressement judiciaire en novembre dernier, la mobilisation n’a pas cessé pour éviter la liquidation du quotidien issu de la Résistance. « C’est le résultat d’une immense bataille menée par les salariés, mais aussi par les lecteurs, les amis qui se sont mobilisés à la faveur de cette épreuve. Ce profond attachement à ce journal est un bien précieux sur lequel nous allons nous appuyer pour que ce titre réponde toujours mieux aux défis de notre temps », commente Pierre DHARREVILLE. « Cela a été une bataille difficile, ajoute-t-il. “La Marseillaise” pouvait disparaître. L’issue n’était pas écrite. C’est aussi un déchirement pour nous de ne pas être parvenus à faire une offre qui soit meilleure sur le plan social, notamment de l’emploi. Mais il faut mesurer que dans la période que nous vivons, c’est une superbe victoire pour les salariés qui vont continuer à exercer leur emploi mais aussi pour “La Marseillaise” et ses lecteurs et plus largement pour le pluralisme et la démocratie. »
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