10 mars 2015
Autoroutes : quand la montagne accouche d’une souris
J’ai participé au groupe de travail mis en place par le Premier ministre, en décembre dernier, et destiné à réfléchir à l’avenir des concessions d’autoroutes conclues avec les géants du BTP en 2005. Huit députés et sept sénateurs en ont fait partie.
Cette initiative de Matignon faisait suite au rapport de l’Autorité de la concurrence, qui établissait que les sociétés d’autoroutes avaient transformé les concessions, qui leur avaient été consentie pour une bouchée de pain, en véritables rentes. Ainsi, sur 100 € de péages, entre 20 et 24 € constituent des bénéfices nets et les dividendes versés aux actionnaires ont été multipliés par huit en sept ans (14,9 milliards €).
La mise en place du groupe de travail intervenait également après le dépôt par les parlementaires communistes, d’une proposition de loi (André Chassaigne et moi-même en étions les initiateurs) visant à renationaliser notre réseau autoroutier. Nous l’avions popularisée par une opération de communication au péage de Chamant sur l’A1, en novembre dernier.
De leur côté, 152 députés socialistes, dans le prolongement des préconisations de la mission d’information parlementaire sur les autoroutes, à laquelle j’ai également participé, proposaient de résilier les contrats.
Au sein du groupe de travail, nous avons auditionné de nombreux « experts » contrôlés, la plupart, par Bercy. Au final, la montagne va accoucher d’une souris.
Tous se sont appliqués à nous convaincre que ni la nationalisation, ni la résiliation n’étaient envisageables, car jugées trop coûteuses, ce que je conteste formellement.
Au regard du racket pratiqué sur les usagers, le retour à une maîtrise publique, même si le rachat a un coût, permettrait, tant à l’Etat qu’aux automobilistes, d’y gagner.
A l’inverse, il y a fort à craindre que nous ne débouchions, pour conclure, sur une négociation de marchands de tapis entre les géants du BTP et l’Etat, afin que ce dernier récupère une partie du gâteau, dont les premiers se goinfrent, seuls, actuellement.
Dans cette perspective-là, les usagers ne verront guère les tarifs de péages baisser. N’évoluera que la répartition des bénéfices entre les concessionnaires et l’Etat, selon la recette du pâté d’alouette (un cheval – une alouette).
Dans ces conditions, nous préparerons de nouvelles initiatives destinées à fédérer celles et ceux qui veulent mettre un terme à cette situation.
Patrice CARVALHO
Suivre le lien avec l'Humanité : letat-roule-pour-les-lobbys-autoroutiers-568091
Alternative Citoyenne ~ CHÂTEAUROUX
09 mars 2015
Ecole maternelle Michelet ~ CHÂTEAUROUX
Châteauroux, lundi 2 mars 2015
COMMUNIQUÉ DE PRESSE :
A Châteauroux les majorités de droite se succèdent et l’école publique est de plus en plus malmenée. Après la fermeture de quatre écoles sous deux mandatures de l’ère de Monsieur Mayet , aujourd’hui à peine installé avec sa majorité Monsieur Gilles Avérous a décidé de priver arbitrairement l’école maternelle Michelet d’une partie de sa salle multi-activité.
Conséquence : c’est la possibilité d’activités pratiquées depuis longtemps dans cette école et qui sont aujourd’hui rendues obligatoires pour toutes les écoles REP + par le projet de refondation de l’éducation obligatoire, qui est remise en cause.
Le Front de gauche, Châteauroux Autrement, « l’Humain d’abord » et leurs élus appellent tous les défenseurs de l’école publique à participer au rassemblement initié par les parents d’élèves de l’école Michelet, ce mercredi 11 Mars à 14h00 à la Préfecture.