09 mars 2015
Ecole maternelle Michelet ~ CHÂTEAUROUX
Châteauroux, lundi 2 mars 2015
COMMUNIQUÉ DE PRESSE :
A Châteauroux les majorités de droite se succèdent et l’école publique est de plus en plus malmenée. Après la fermeture de quatre écoles sous deux mandatures de l’ère de Monsieur Mayet , aujourd’hui à peine installé avec sa majorité Monsieur Gilles Avérous a décidé de priver arbitrairement l’école maternelle Michelet d’une partie de sa salle multi-activité.
Conséquence : c’est la possibilité d’activités pratiquées depuis longtemps dans cette école et qui sont aujourd’hui rendues obligatoires pour toutes les écoles REP + par le projet de refondation de l’éducation obligatoire, qui est remise en cause.
Le Front de gauche, Châteauroux Autrement, « l’Humain d’abord » et leurs élus appellent tous les défenseurs de l’école publique à participer au rassemblement initié par les parents d’élèves de l’école Michelet, ce mercredi 11 Mars à 14h00 à la Préfecture.
24 février 2015
2ème Rendez-vous de la Connaissance et de l’Échange « Une nouvelle politique industrielle pour un renouveau économique, écologique et social » Jeudi 5 mars à 18h30
En France la production industrielle a reculé de 11 points en 25 ans. 1 000 000 d’emplois industriels ont été détruits depuis l’an 2 000. Et 400 000 autres sont aujourd’hui directement menacés.
Le département de l’Indre n’est pas épargné. Plus d’un tiers de ses emplois industriels ont disparu ces dernières années et près de 900 autres sont menacés (Fenwall, Châteauroux Céramic, la Métallerie caste-lroussine, F2R …).
Contrairement à ce qui est rabâché ce déclin n’est ni le résultat de la « crise » ni la conséquence d’un « coût du travail » trop élevé. Ce qui asphyxie notre industrie, c’est l’exigence folle de rentabilité à court terme et les logiques financières.
Alors le département de l’Indre est-il voué au déclin ? Ou bien peut-il, en s’appuyant sur l’ensemble de ses atouts et sur les nouvelles technologies, emprunter la voie d’un nouveau développement économique, écologique et social durable ? Quelles transformations cela suppose-t-il ?
Dans le cadre de ses Rendez-vous de la Connaissance et de l’Échange, la Fédération de l’Indre du P.C.F. vous invite à venir en débattre avec Yann LE POLLOTEC le jeudi 5 mars à 18h30, salle Alexandre-Dumas à CHÂTEAUROUX
03 février 2015
Fenwal : le comité d'entreprise répond aux critiques
Le comité d’entreprise travaille dans l’ombre du collectif des salariés, très présent sur la scène médiatique. Ses élus ont tenu à expliquer leur rôle.
Le comité d'entreprise (CE) de Fenwal met les choses au point. « A la lecture de la presse, on a le sentiment que le collectif agit, pas le CE ; que le collectif a des informations mais que le CE ne sait rien, s'émeut Frédéric Bildé, secrétaire du CE. On ne peut pas laisser dire ça. » En interne, des dents grincent. Pour répondre aux critiques, le CE a donc publié un communiqué de presse, où il se dit totalement solidaire du collectif et explique sa discrétion médiatique par « choix » afin de « répartir les rôles entre membres élus du CE et les autres salariés ». « Tout n'a pas vocation à être dans la presse, précise Frédéric Bildé. Certaines informations qui sortent peuvent nuire aux intérêts de l'entreprise. »
Dans son communiqué, le CE détaille avec précision le rôle de ses onze membres élus. « Le CE contribue à la défense des salariés suivant trois axes principaux », écrit-il. Il s'agit du « support à la recherche d'activités à maintenir ou à installer sur le site pour y maintenir durablement l'emploi » ; de l'établissement, « avec ses experts, de différents scénarios et stratégies pour pérenniser le site » ; enfin, des modalités « d'accompagnement des salariés ». Pour Frédéric Bildé, le CE marche sur des œufs : « On travaille dans un cadre strict et légal ». La direction (qui doit de nouveau se réunir aujourd'hui) ne se priverait d'ailleurs pas de s'émouvoir des fuites dans la presse lors des réunions organisées dans le cadre de la procédure.
Réunion de la direction aujourd'hui
« Notre rôle est de défendre les intérêts des salariés », rappelle le secrétaire du CE. Et Frédéric Bildé énonce des avancées glanées grâce au travail des élus du personnel. « Nous avons par exemple obtenu un cadre légal pour les départs anticipés, note-t-il. Ceux qui partent seront traités de la même manière que, si on en arrive là, ceux qui seront licenciés, notamment en terme d'indemnités. » Des indemnités de départ dont le montant n'a pas encore été négocié. « Certains nous le reprochent mais toutes nos discussions sont pour l'instant axées sur l'emploi et la recherche de solutions alternatives. Notre priorité, c'est l'emploi ! En négociations, c'est toujours à la fin qu'on lâche. On avance petit à petit. » Le terme de la procédure fixé par le plan de sauvegarde de l'emploi est pour le moment fixé au 17 mars, mais il pourrait être repoussé au 31 mars.
Pour conclure son communiqué, le CE écrit : « Le comité d'entreprise aura l'opportunité de communiquer en temps utiles, de manière factuelle, mais uniquement si cela sert l'intérêt des salariés et, en l'état, ne saurait commenter des informations dont la source n'est pas avérée ». C'est dit.