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19 avril 2015

La Marseillaise a le droit de vivre

Le tribunal de commerce de Marseille 
a validé l’offre de reprise des Fédérés portée par Pierre DHARREVILLE.

Le tribunal de commerce de Marseille a déclaré recevable, hier, l’offre de reprise de la Marseillaise par les Éditions des Fédérés portée par Pierre DHARREVILLE, secrétaire du P.C.F. des Bouches-du-Rhône. Depuis sa mise en redressement judiciaire en novembre dernier, la mobilisation n’a pas cessé pour éviter la liquidation du quotidien issu de la Résistance. « C’est le résultat d’une immense bataille menée par les salariés, mais aussi par les lecteurs, les amis qui se sont mobilisés à la faveur de cette épreuve. Ce profond attachement à ce journal est un bien précieux sur lequel nous allons nous appuyer pour que ce titre réponde toujours mieux aux défis de notre temps », commente Pierre DHARREVILLE. « Cela a été une bataille difficile, ajoute-t-il. “La Marseillaisepouvait disparaître. L’issue n’était pas écrite. C’est aussi un déchirement pour nous de ne pas être parvenus à faire une offre qui soit meilleure sur le plan social, notamment de l’emploi. Mais il faut mesurer que dans la période que nous vivons, c’est une superbe victoire pour les salariés qui vont continuer à exercer leur emploi mais aussi pourLa Marseillaiseet ses lecteurs et plus largement pour le pluralisme et la démocratie. »

Lire la suite sur le site de l'Humanité : la-marseillaise-le-droit-de-vivre-571476

18 avril 2015

Pierre LAURENT à la rencontre des français

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Pierre LAURENT, secrétaire national de PCF et sénateur, a entamé un tour de France des régions. Il sera dans l'Indre le Vendredi 24 avril prochain.
Il souhaite rencontrer l'ensemble des syndicats afin d'échanger avec eux sur les urgences sociales.
Comme ailleurs les salariés, leurs familles voient les salaires, l'emploi, les solidarités, les services publics... mis à mal et subir précarité, temps partiel imposé avec en conséquence : les suicides, burn-out, risques psycho-sociaux, stress...
Plus que jamais ils ont besoin des syndicats et de leurs structures d'accueil pour les recevoir, les écouter, les orienter, les aider à s'organiser collectivement.
Le syndicalisme est partie prenante du paysage institutionnel français, de sa culture, de son histoire. Il participe depuis 120 ans à la vie démocratique de notre pays, à ses valeurs progressistes et de paix.
C'est à ce moment que M.Gilles Avérous, Maire de Châteauroux, Président de la Communauté d'Agglomération Castelroussine, engage une nouvelle offensive contre les locaux de la Bourse du travail, privant d'électricité les organisations syndicales, remettant ainsi en cause leurs possibilités d'assumer leur activité et leur mission d'utilité publique.
Face à cette attaque contre le mouvement syndical rien n'est plus urgent que de redonner de la force à l'action collective pour faire reculer le sentiment d'impuissance. L'action que vous menez au quotidien y participe très largement.

Vendredi 24 avril à partir de 12h30 à la Bourse du travail rue d'Aquitaine à Châteauroux

10 avril 2015

Accord entre les autoroutes et l’Etat : Un marché de dupes (Patrice Carvalho, député de l'Oise)

Un accord est intervenu hier entre le gouvernement et les sociétés concessionnaires d’autoroutes.

Rien de ce qu’avait établi l’Autorité de la concurrence (la rente de l’exploitation du réseau par les groupes du BTP), ni de ce qu’avaient préconisé la mission d’information de l’Assemblée nationale (résiliation des concessions) et mon groupe parlementaire (retour à la maitrise publique par la nationalisation) n’a été retenu.

Les sociétés concessionnaires sortent grands vainqueurs d’une négociation jouée d’avance, comme l’avait montré le groupe de travail mis en place par le Premier ministre, auquel je participais et qui avait d’emblée écarté toutes les propositions que nous faisions.

Les géants du BTP vont pouvoir continuer d’amasser profits et dividendes sur le dos des automobilistes.

En 2015, les péages ne connaitront pas la hausse de 0,57 % demandée par les concessionnaires, nous dit-on.

Elle interviendra, en réalité, un peu plus tard, lissée sur plusieurs années et l’accord prévoit qu’une augmentation pourra intervenir à hauteur de 1,5 % entre 2016 et 2018 pour compenser la majoration de la redevance domaniale payée par les concessionnaires.

Ces derniers vont investir 3,2 milliards €, et financer pour
1 milliard € l’Agence de financement des infrastructures de transport (Afitf), nous affirme-t-on. C’est un minimum au regard des profits accumulés et les géants du BTP sont doublement gagnant à ce marché de dupes : d’une part, en échange, ils se voient accorder une prolongation de 2 ans de leur concession et plusieurs portions non concédées du réseau leur seront transférées, mais, de surcroit, exerçant leur activité principale dans le BTP, elles ne manqueront de s’attribuer les chantiers dans lesquels elles sont censées investir à hauteur de 3,2 milliards €.
Les fonds ainsi engagés retourneront dans leurs caisses, comme se fut le cas pour 35 % des marchés entre 2006 et 2013 et jusqu’à 50 % pour Vinci.

L’Etat aura sa part du gâteau puisque l’accord prévoit que si le trafic autoroutier dépasse de plus de 30 % celui prévu par les contrats de privatisation de 2006, les profits seront partagés.

Dans cette affaire, l’automobiliste est de nouveau le dindon de la farce et le scandale va donc pouvoir se prolonger.

De nouvelles initiatives de mobilisation des élus, des usagers et de l’opinion s’imposent donc.

Patrice Carvalho
Député de l'Oise