23 décembre 2014
Déclaration de la Fédération de l'Indre du Parti Communiste Français :
Dans la nuit du 22 au 23 Décembre 2014
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Les inscriptions nazis et racistes peintes sur les murs de la Fédération de l'Indre du Parti Communiste Français appellent la plus forte réprobation.
Ces faits s'inscrivent quelques jours après les déclarations inacceptables d'un élu Front National au Conseil Municipal de Châteauroux.
De tous temps les nazis, les fascistes et autres extrémistes ont cherché à diviser les travailleurs, français et étranger, salariés du privé, du public, privés d'emploi, retraités, cherchant en plus à les classer selon leur nationalité, leur origine ou leur religion.
Dans une situation sociale, économique et politique où prime le désarroi face à l'avenir, les forces d'extrême droite cherche à diviser le peuple afin de préserver les intérêts du système. Ces individus, qui roulent pour l'intérêt des plus forts et des plus riches, savent bien que ces derniers ont besoin de cette division pour continuer à régner sur les pouvoirs politiques et économiques. Ils savent aussi que la dynamique qu'est en train de construire le Parti Communiste avec le Front de Gauche est le seul rempart face à leurs prétentions d’accession au pouvoir.
Ils ont choisi leur cible.
Ils voient qu'en Europe, en Espagne avec Podemos, en Grèce avec Syriza... l'alternative est en train de se construire avec le peuple, avec la vrai gauche, réduisant ainsi leurs prétentions.
Leur crainte est de voir cette espoir de solidarité, d'égalité, de liberté et de fraternité prendre pied dans le paysage politique français. Cet espoir, les communistes le porteront sans faille quelques soient les intimidations avec tous les femmes et hommes de progrès qui veulent construire une société qui place l'Humain au cœur de ses choix.
11 décembre 2014
Pierre GATTAZ / Pierre LAURENT, confrontation sans concession !
A lire dans L'Humanité du 12 Décembre 2014
Présentation de Patrick APEL-MULLER, directeur de la rédaction de L'Humanité en suivant le lien :
pierre-gattaz-pierre-laurent-confrontation-sans-concessio...«"L'inspirateur du pacte de responsabilité, c'est moi", a dit Pierre GATTAZ » nous confie Patrick APEL-MULLER, directeur de la rédaction de l'Humanité, présent lors du face à face entre Pierre LAURENT et Pierre GATTAZ. Un débat sans concession d'une heure et demie dans les locaux de l'Humanité, "entre les intérêts du capital d'un côté, et ceux du travail de l'autre", à paraître dans l'Humanité du vendredi 12 décembre
Réalisation : Abrahim SARAVAKI. Photo : Patrick NUSSBAUM
18 novembre 2014
Mobilisation contre l’austérité - Conférence de presse du 15 Novembre 2014
Le Collectif Alternative A l’Austérité est né à l’issu de la marche du 12 avril 2014 « ça suffit marchons contre l’austérité ».
Son ambition, riposter à l’austérité, mais aussi réfléchir à des propositions alternatives à l’austérité et communes au plus grand nombre. Ce collectif est composé de nombreuses organisations du mouvement social et associatif, FSU, Fédération et Union Départementale, Locales de la CGT, Union Syndicale Solidaire, DAL, association de chômeurs, féministes … des organisations politiques du Front de Gauche, du NPA, de militants d’EE les Verts, et de nombreuses personnalités. Depuis hier, à travers tout le département, à Châteauroux, Issoudun, La Châtre, Saint Gaultier, Argenton, Le Blanc les militants du Collectif 3A ont multiplié les initiatives contre l’austérité. Cette journée de mobilisation s’inscrit dans une journée nationale de mobilisation contre l’austérité. Notre pays s’enfonce dans la crise avec son cortège de misère, de chômage, de précarité, de violentes divisions. Depuis des années la droite et, depuis 2012, François Hollande, les gouvernements Ayrault et Valls poursuivent le même but dans le cadre des traités européens et en accord avec les dirigeants de l’Europe libérale :- austérité,
- compétitivité par la baisse du coût du travail,
- reculs sociaux,
- coupes sombres dans les dépenses publiques le tout adossé à une politique productiviste qui aggrave la crise environnementale.
Dans l’Indre le chômage atteint des sommets avec près de 20 000 demandeurs d’emplois.
La casse de l’emploi, notamment industriel, s’y poursuit à un rythme accéléré. Ainsi, après la liquidation de la Seita, de la confection (+ de 8 000 emplois dans les années 80), la liste des pertes d’emplois a continué à s’allonger avec Berry-Tuft, Berry-Tapis, Auga, Eurostyle, Rencast, Garnier, Jacquelin, Simade, Safig, Parqueterie Berrichonne, Mead-Westvaco,Yara, Champignonnières de Villentrois, SEIC, Seron, Sitram, Area Franceram, Le Flockage, Andritz, Sogefi, Devin SA … Aujourd’hui, des menaces pèsent sur plus de 800 emplois- près de 400 emplois chez F2R
- et 460 chez Fenwal.
- Fermeture de classes, de bureaux de Poste,
- Les suppressions d’emplois dans le secteur hospitalier sont des mesures devenues courantes.
- Dissolution du 517e régiment du Train,
- Amputation de services dans la justice, la gendarmerie, la police nationale, les collectivités territoriales etc.
- où la moyenne des salaires est inférieure de 9% à celle de la région Centre et moins 18% à celle de la France.
- ou la grande majorité des pensions et retraites sont en dessous de 1.000 euros par mois
- 9,6 milliards pour la Sécurité sociale,
- 7,7 milliards pour la réduction des services publics
- 3,7 pour réduire l’action des collectivités locales.
Il faut stopper cet engrenage !
Les députés qui ont été élus, l’ont été pour faire une politique inverse de celle de Nicolas Sarkozy, ils doivent respecter le mandat que le peuple leur a confié. Ils ne doivent plus adopter des budgets libéraux qui répondent aux seules exigences du MEDEF et de la Commission Européenne. Nombre d’entre eux ont déjà fait le choix de ne plus approuver ces budgets libéraux, en s’abstenant, c’est bien, mais aujourd’hui, ils ne peuvent plus rester au milieu du gué ils doivent clairement rejeter ces budgets. D’autres choix sont possibles.Nous ne sommes pas condamnés à l’austérité permanente et à l’insécurité sociale. Il faut mettre en œuvre une politique qui parte des besoins sociaux, s’attaque aux inégalités. Or à longueur de journée, de semaine, nous nous entendons dire qu'il y a la dette, qu’il n'y a plus d'argent ! Qu’en est-il exactement ?- La fraude et l'évasion fiscale sont évaluées entre 60 et 80 Milliards d'euros par an.
- La fraude c’est aussi les cotisations sociales non payé par les entreprises qui a presque doublé en 8 ans pour atteindre entre 20 et 24 milliards d’euros selon l’INSEE.
- Depuis 20 ans, le cumul des exonérations sociales patronales s'élève à 300 milliards d'euros.
- En France 300 milliards d’euros sont versés chaque année en dividendes et intérêts d'emprunts.
- Les 500 plus grandes fortunes françaises ont vu leur patrimoine augmenter de 120 Milliards d'euros en 18 mois.
A noter que l’Indre est le département qui, en France & Outre-mer, se place en tête du peloton, arrivant au 5ème rang pour le versement de l‘impôt sur les grandes fortunes. Il existe donc bien, en France, en Europe et dans le monde, des ressources financières à mobiliser.