05 juillet 2014
Une « méga-région » dont personne ne veut
Communiqué de Marc BRYNHOLE, Président du groupe
Au nom du groupe Communiste / Front de Gauche de la Région Centre, j’ai été auditionné ce vendredi à l’Assemblée nationale avec les autres présidents des groupes des 3 Régions, qu’à ce jour le projet gouvernemental veut rassembler en une « méga-région » dont personne ne veut. J’ai exprimé de nouveau les critiques de fond sur la réforme ajoutée à l’empressement de la voir adoptée, à l’absence de débat incluant les citoyens, et le vide plus qu’inquiétant sur la question des ressources des collectivités. Répondant à la question des périmètres, je n’ai aussi jamais entendu - de la part d’élus de tout bord- des arguments convaincants en faveur de fusions générant des moyens nouveaux d’action pour la réponse aux besoins des populations. Il a fallu près de trente ans pour que la Région Centre soit reconnue utile et souvent efficace dans ses actions en faveur des lycées, des universités, des transports, de l’aménagement du territoire, du sport ou de la culture… Des dispositifs de gratuité, des actions en faveur de l’environnement ou même de la formation ont pris des dimensions intéressantes qui ont participé à amortir la crise économique même s’ils n’ont pas les moyens suffisants de son dépassement. « Personne ne me dit ce que ces dispositifs deviendraient demain dans la fusion ! » « Cette réforme, décidément, ne répond pas aux enjeux de notre époque, et n’est pas ancrée sur la réponse aux attentes des habitants. C’est sans doute pour cela que ses tenants ne veulent pas emprunter le chemin de la démocratie. » L’oreille du rapporteur de la loi - le député PS Carlo Da Silva- fut distraite aux propos des Présidents des groupes des trois régions. Son comportement, parfois cavalier, laissant entendre qu’il ne conduisait cette « consultation » que sans doute pour donner le change. Il affirma d’ailleurs que, quoiqu’il arrive, la réforme se fera. Tout cela renforce ma conviction que le temps est bien venu de la plus large mobilisation populaire, que les contenus et les enjeux de la réforme parviennent au plus grand nombre, qu’un vaste débat se déroule et qu’il se conclut par référendum. Il est impensable que ce séisme de l’organisation de la France sa fasse dans le dos des citoyens. Je vais y consacrer, avec mon groupe, toutes nos forces.04 juillet 2014
Fusion des Régions Centre et Pays de Loire ?
Vœu pour un rapprochement des régions Centre et Pays-de-la-Loire
Le groupe communiste – Front de gauche vote contre !
Dans le prolongement de la réunion conjointe des élus régionaux et des conseillers du CESER du 18 juin dernier, François Bonneau, Président de la Région Centre, a soumis au vote des élus régionaux réunis en Commission Permanente le 3 juillet 2014, un vœu « en faveur du rapprochement de la région Centre et des Pays-de-la-Loire ».
Marc BRYNHOLE, pour le groupe communiste – Front de gauche, a réaffirmé l’importance de doter les régions d’une nouvelle fiscalité leur garantissant l’autonomie financière. Il a souhaité également une clarification des compétences. Ce n’est pas prévu pour l’heure dans les dispositions législatives.
Cette réforme va porter un coup fatal à notre démocratie locale car la « fusion » des régions va éloigner de la proximité les élus des citoyens, de leurs besoins et de leurs attentes.
Les conséquences sont inévitables : ce n’est pas plus d’efficacité mais moins d’investissements et moins de services publics de proximité. En effet, cette réforme s’inscrit dans le plan d’économie de 11 milliards d’euros demandé aux collectivités locales.
Enfin, Marc BRYNHOLE a demandé le recours au référendum permettant aux Français de se prononcer directement sur le principe de l’organisation territoriale française.
Soumis au vote, les groupes « Socialiste et Radicaux » et « Union pour la Région Centre » ont voté pour.
Les groupes « Europe Écologie / les Verts » et « Communiste / Front de Gauche » ont voté contre.
Les élus « Front National » n’étaient pas présents lors de la Commission Permanente.
11 juin 2014
Intermittents : Le gouvernement doit refuser l'agrément
Groupe Communiste – Front de Gauche
Conseil Régional du Centre
6, rue Jeanne d’Arc
45000 ORLÉANS
grpcfg@grp.regioncentre.fr
Orléans le Vendredi 6 Juin 2014
Communiqué de presse
Marc BRYNHOLE
Conseiller Régional
Président du Groupe Communiste Front de Gauche
Président de la Commission Culture
Président de Culture O Centre
Intermittents : Le gouvernement doit refuser l'agrément
Non, il ne peut y avoir de politique de gauche sans une grande ambition pour l’art et la culture, au nom du groupe Communiste /Front de Gauche que je préside je m'associe aux nombreux appels des organisations professionnelles, des élus, des acteurs culturels adressés à la ministre de la culture, au ministre de l'emploi et au premier ministre pour qu'ils ne ratifient pas l’accord sur l’assurance chômage du 22 mars dernier dont le Conseil National de l'Emploi (CNE) réuni le 4 juin a lancé la procédure en dépit des de l’opposition des 2 syndicats majoritaires (CGT-CGC).
Le CNE est à nouveau convoqué pour le 18 juin pour ratification définitive et présentation pour agrément au gouvernement dans la foulée. L’objectif est manifestement qu’il soit appliqué dès le 1juillet. Il s’agit sous la pression du patronat d’ un véritable déni de démocratie et d’un passage en force que nous condamnons avec la plus grande vigueur. Je renouvelle notre solidarité avec les intermittents en lutte dont nous soutiendront toutes les actions qu’ils jugeront utiles de mener durant l’été.
Pourtant, comme le rappelle plus d'une soixantaine de signataires dans une lettre adressée au Premier ministre, des propositions précises pour une réforme équitable et durable ont été faites après un long travail entre les organisations professionnelles et le comité de suivi parlementaire auquel participe Pierre Laurent, en s'appuyant sur les travaux de chercheurs indépendants.
Tous ces travaux ont été ignorés par le patronat et les signataires de l'accord du 22 mars alors que chacun sait que si cet accord était agréé par le gouvernement les salariées les plus précaires et les structures les plus fragiles seraient particulièrement affectés.
Le gouvernement serait bien inspiré d’entendre les protestations non seulement des professionnels de la culture mais également des centaines de parlementaires et d’élus locaux qui défendent le développement et l’aménagement culturel de leurs territoires.
Les artistes, techniciens et professionnels du spectacle ne demandent pas l’aumône mais la reconnaissance par la nation du rôle essentiel qu’ils jouent dans la vie économique, sociale et culturelle de notre pays.