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17 novembre 2014

Contre le budget d'austérité de VALLS-HOLLANDE, Contre les cadeaux au MEDEF

Pour une alternative à la politique gouvernementale

La coupe est pleine !

Le pays s’enfonce dans la crise avec son cortège de misère, de chômage, de précarité, de violentes divisions. Depuis des années la droite et, depuis 2012, François Hollande, les gouvernements Ayrault et Valls poursuivent le même but dans le cadre des traités européens et en accord avec les dirigeants de l’Europe libérale : austérité, compétitivité par la baisse du coût du travail, reculs sociaux, coupes claires dans les dépenses publiques le tout adossé à une politique productiviste qui aggrave la crise environnementale. Ces politiques ont échoué partout en Europe comme elles échouent en France : elles nourrissent la crise, creusent tout à la fois les inégalités et les déficits.
Aujourd’hui, ils veulent aller toujours plus loin. Après les milliards de cadeaux au patronat dans le cadre des « pactes » de compétitivité et de responsabilité, le gouvernement annonce des mesures qui s’en prennent gravement encore aux salarié-e-s, aux retraité-e-s, aux jeunes, aux chômeurse-s, et d’abord aux femmes.
Pour financer les cadeaux faits aux actionnaires, il faut en effet bien prendre l’argent quelque part ! C’est sur la majorité de la population que pèseront les 21 milliards d’économies annoncés dans le budget 2015 : 9,6 milliards pour la Sécurité sociale, 7,7 milliards pour la réduction des services publics et 3,7 pour réduire l’action des collectivités locales.

Il faut stopper cet engrenage ! A l’Assemblée Nationale, le gouvernement ne dispose plus que d’une majorité fragile.

Les députés qui ont été élus pour faire une politique inverse de celle de Nicolas Sarkozy doivent respecter le mandat que le peuple leur a confié. Ils ne doivent pas adopter dans les jours qui viennent un budget libéral qui répond aux exigences du MEDEF et de la Commission Européenne, pas aux besoins de la population et à l’intérêt général.
Nous disons que d’autres choix sont possibles. Nous ne sommes pas condamnés à l’austérité permanente et à l’insécurité sociale. Il faut mettre en œuvre une politique qui parte des besoins sociaux, s’attaque aux inégalités. Une réforme fiscale d’ampleur permettrait une redistribution des richesses et une relance des investissements productifs au bénéfice de la grande masse de la population, s’inscrivant dans la transition écologique.
Il faut redonner du pouvoir d’achat, augmenter les salaires, créer des emplois. Il faut créer les moyens d’une véritable reconquête industrielle. Il est nécessaire de financer les besoins en matière de recherche, d’éducation, de santé ou encore de logement. Pour cela, il faut s’attaquer au capital, à la finance, à la rente des actionnaires qui est supportée par les salarié-es, les chômeurs, les précaires, les retraités et la jeunesse.
Des résistances, des luttes se mènent déjà contre les conséquences de cette politique. Il faut élever la mobilisation des salarié-es, l’intervention des citoyens et citoyennes pour mettre un coup d’arrêt aux politiques en cours, imposer d’autres choix.

Pour dire NON au budget d'autorité du Gouvernement VALLS et appeler à ce qu'il soit rejet !

Pour dire NON aux exigences du MEDEF !

Pour rassembler et construire une alternative à la politique actuelle !

Dans l’Indre aussi l’austérité flambe

  • Le chômage atteint des sommets dans l’Indre avec près de 20 000 demandeurs d’emplois.
  •  La casse de l’emploi, notamment industriel, se poursuit à un rythme accéléré.

Après la liquidation de la Seita, de la confection (+ de 8.000 emplois dans les années 80), la liste des pertes d’emplois a continué à s’allonger avec Berry-Tuft, Berry-Tapis, Auga, Eurostyle, Rencast, Garnier, Jacquelin, Simade, Safig, Parqueterie Berrichonne, Mead-Westvaco,Yara, Champignonnières de Villentrois, SEIC, Seron, Sitram, Area Franceram, Le Flockage, Andritz, Sogefi, Devin SA… Aujourd’hui, les menaces qui pèsent sur F2R (près de 400 emplois) et Fenwal (460) ne poussent pas à l’optimisme.

  •  Le secteur public trinque aussi.

Fermeture de classes, de bureaux de Poste, suppression d’emplois dans le secteur hospitalier sont des mesures devenues courantes. A cela s’ajoutent des amputations de services et de postes dans  beaucoup d’autres secteurs du public [dissolution du 517e régiment du Train, amputation de services dans la justice, la gendarmerie, la police nationale, les collectivités territoriales etc.]. Et que dire des diminutions de subventions aux communes, au mouvement associatif, qui ainsi privés de moyens ne peuvent plus répondre comme il se doit aux besoins bien compris de la population !

  •  L’Indre c’est également le département où le taux de pauvreté (14,10% de la population) est le plus fort de toute la région Centre.
  • L’Indre c’est aussi le territoire où la moyenne des salaires est inférieure de 9% à celle de la région Centre et - 18% comparée à celle de la France.

C’est dans l’Indre que la grande majorité des pensions & retraites sont en dessous de 1 000 euros par mois

 A l’inverse,l’Indre c’est le département qui, en France & Outre-mer, se place en tête du peloton, arrivant au 5ème rang pour le versement de l‘impôt sur les grandes fortunes.

 Ni la politique du gouvernement Sarkozy-Fillon, Pas plus que celle de Hollande-Valls, Encore moins celle prônée par Marine Le Pen et ses acolytes représentent de réelles alternatives.

 Par contre,aujourd’hui dans l’Indre, comme en France et en Europe, s’impose une autre politique qui, basée sur l’intervention citoyenne, sera seule à même de promouvoir des mesures de progrès social, économique, écologique, démocratique.

Faites entendre votre voix, rejoignez le collectif AAA (Alternative A l’Austérité)

26 octobre 2014

Fenwal : ne pas permettre l'irréparable, assurer la pérennité du site et de ses emplois

Communiqué des communistes de l'Indre en date du 25/ 10/2014

Avec 461 salariés temps plein auxquels s’ajoutent plusieurs dizaines d'intérimaires, la société Fenwal est l'entreprise la plus importante de la communauté de communes (CDC) de La Châtre Sainte-Sévère. Une CDC présentée, voici peu, comme un pays au dynamisme indéniable.
Il n’empêche, sans que cela fasse grand bruit, on apprenait début octobre que la perte d'un client canadien aurait conduit Fenwal à recourir à des journées non travaillées mais néanmoins payées pour une partie du personnel. Il était alors indiqué que le budget 2015, attendu fin octobre devait permettre d'y voir plus clair sur l'avenir de l'entreprise. Moins de quinze jours plus tard la nouvelle tombait : 338 licenciements étaient programmés dans les mois à venir sur le site de productions de Lacs, soit près de 75% de l’effectif total (sans parler des emplois induits).       
Aujourd’hui, cette annonce du licenciement collectif tout comme le motif invoqué, sont perçus comme injuste et infondé de la part du personnel, qui vient de constituer un collectif de défense.

Il a entièrement raison et son combat est des plus légitimes!

Réunis ce jour en assemblée départementale, les communistes de l’Indre saluent cette imitative et la soutiennent pleinement.
En effet, expliquer que la défection d’un client, représentant à peine 10% du chiffre d’affaires de la société, pourrait être à l’origine d’une amputation des 2/3 du personnel du site de Lacs relève tout simplement de la provocation !
 
Il serait plus juste de dire qu’en rachetant Fenwal, en 2012, la multinationale allemande FRESENIUS KABI (130 000 salariés, 60 usines, 15 milliards de chiffre d'affaires en 2010 selon le quotidien l’Usine Nouvelle) s’est débarrassé d’un concurrent gênant et entend aujourd’hui le restructurer en se servant de l’emploi comme d’une variable d’ajustement.
Il s’agit en l’occurrence d’un objectif déterminé à seule fin de mieux servir les intérêts des actionnaires de la multinationale.
 
C’est cette politique que les communistes dénoncent, précisant qu’il est du devoir de toutes celles et ceux qui se disent pour le maintien local du site Fenwal d’exiger un moratoire sur les licenciements pour aller ensuite vers la mise en place d’une table ronde, regroupant les représentants des salariés, des élus locaux, de l’État, de la direction du groupe décideur, afin d’examiner en toute transparence les conditions à même d’assurer la pérennité du site et de ses emplois.

29 septembre 2014

28 Septembre 2014 - Sénatoriales

La réforme territoriale sanctionnée au Sénat

Par le groupe CRC / 28 septembre 2014

Trois ans après la victoire de la gauche au Sénat, ce dernier bascule à droite et le Front national y fait son entrée.

Ce n’est pas une surprise, car les dernières élections municipales ont tourné à la déroute électorale pour le Parti socialiste dont la politique d’austérité, de renoncement aux valeurs de progrès et de justice sociale a été sanctionnée.

Ainsi, François Hollande et son gouvernement essuient-ils une troisième défaite électorale en 6 mois à peine.

Aujourd’hui, de nombreux « grands électeurs » élus locaux pour la plupart, ont exprimé leur refus d’une réforme territoriale qui poursuit la logique de démembrement de la République et du service public des textes de Nicolas Sarkozy.

Ils ont exprimé leur refus, leur inquiétude face aux réductions budgétaires drastiques, 11 milliards d’euros, imposées aux collectivités territoriales au nom de l’austérité.

Les candidats communistes, du Front de gauche, ont fait de bons résultats dans des circonstances difficiles.

En nombre de voix leur résultat est proche de la stabilité sur le plan national. Le groupe CRC, sur ses cinq sièges renouvelables, en perd trois.

Les sénateurs du groupe communiste républicain et citoyen continueront au Sénat, dans cette situation nouvelle, à porter l’espoir d’une politique alternative de gauche qui, elle seule, permettra de résister à la poussée de la droite et de l’extrême droite lors des prochaines échéances électorales.

La-reforme-territoriale.html

Le groupe CRC compte désormais 18 membres

Cinq élus du groupe CRC étaient renouvelables à l’occasion des élections sénatoriales. Le groupe retrouve deux sièges, en Seine-Maritime et dans les Côtes-d’Armor, mais en perd trois, dans l’Allier, les Bouches-du-Rhône et le Rhône. De 21, il passe donc à 18 membres.

Dans les Côtes-d’Armor, Christine PRUNAUD succède à Gérard LE CAM

En Seine-Maritime, Thierry FOUCAUD conserve son siège.

Dans les Bouches-du-Rhône, Isabelle PASQUET ne retrouve pas son siège.

Dans l’Allier, Élisabeth BLANCHET ne parvient pas à conserver le siège de Mireille SCHURCH, qui ne se représentait pas.

Dans le Rhône, il manque seulement 5 voix à Martial PASSI pour succéder à Guy FISCHER, qui ne se représentait pas.

Le-groupe-CRC-compte-desormais-18.html