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30 septembre 2013

Intervention de Michel FRADET ~ Conseiller Régional Front de Gauche

 Session du Conseil régional du 26 septembre  2013

Communication portant sur le plan de mobilisation pour le développement économique et l’emploi

Monsieur le Président, chers collègues,

Croyez bien M. le Président que c’est avec un réel intérêt que j’ai pris connaissance de votre communication portant sur le plan de mobilisation pour le développement économique et l’emploi sur notre territoire.

 Je souscris à votre propos soulignant, je cite : « que face à l’urgence économique, les pouvoirs publics ont un rôle éminent à jouer ».

 J’approuve tout autant les perspectives d’intervention de notre collectivité qui, via la mise en place de la banque publique d’investissement (BPI), entend œuvrer en faveur de mesures de développements, avec engagements d’initiatives innovantes comme par exemple le financement de travaux d’efficacité énergétique.

 Quant au rôle pilote dédié aux régions dans l’internationalisation des entreprises, si je retiens l’idée de donner aux entreprises une plus grande capacité d’investissement pour leur développement à l’international, se pose la question de savoir sous quelles conditions !

 Je connais nombre d’entreprises qui ont pu bénéficier d’aides à l’international alors que dans le même temps elles procédaient à des restructurations désavantageant leurs bases locales au profit de productions low cost.

 D’où la nécessité d’une parfaite connaissance des dossiers avec énoncé de garanties clairement formulées.

 Vous lister une demi-douzaine de filières à insérer dans un « plan régional d’internationalisation des entreprises » (PRIE) afin de les conforter au travers d’aides diverses destinées aux PME ; Pourquoi pas !

 Toutefois demeure la question « que fait-on de l’existant » ?

 Je pense par exemple à ces entreprises dites en difficulté où les personnels sont - après bien des efforts consentis -  conduits à compter les semaines, voire les jours qui les séparent d’un éventuel plan de licenciement collectif ou bien de la liquidation !

 En ce moment dans le département de l’Indre, plusieurs centaines de salariés sont confrontés à des difficultés, ceci dans un contexte où la gouvernance des entreprises est soumise à l’exigence de la valeur par les actionnaires.

 Ainsi en est-il d’Area Franceram dont j’avais en juillet dernier attiré votre attention, ou encore de la Parqueterie Berrichonne, deux PME qu’on peut classer dans la filière « Environnement ».

 En effet, la Parqueterie Berrichonne, fabricant de parquets de réputation internationale, s’inscrit dans la filière bois qui, soit dit en passant, répond en tous points aux exigences fixées par les programmes de la transition énergétique actés par le gouvernement.

 Pour sa part Area Franceram s’est attachée à la mise au point, en vue de sa commercialisation, d’une tuile photovoltaïque de dernière génération.

 Ces deux entreprises, à vocation exportatrice et totalement contrôlées par des capitaux étrangers (en l’occurrence italiens) sont  aujourd’hui placées en redressement judiciaire.

 Je crois savoir que, d’ores et déjà, l’une d’elle, Area Franceram, fait l’objet de tractations où il est question de reprise partielle pour ne pas dire pire.

 Cette entreprise a déjà perdu le quart de son personnel depuis 2010 (passant de 202 à 155 salariés), sans parler du recours massif au chômage partiel mettant une grande partie des effectifs en situation de précarité.

 La méthode est d’ailleurs devenue courante tant chez Area Franceram qu’à La Parqueterie Berrichonne, ou encore chez Montupet qui a bénéficié d’aide à l’innovation de la part de notre collectivité, tout comme il en est ainsi chez F2R - La France des Roues - dont l’avenir s’obscurcit.

 Sachant que nous avons affaire, je le répète, à des PME qui pour certaines entrent naturellement dans le champ du « plan régional d’internationalisation des entreprises » (PRIE), il me semble pour le moins important d’établir un état de la situation de ces entreprises, vitales pour l’économie du département.

 Ce pourrait être l’occasion d’examiner les véritables causes de leurs difficultés et aussi d’étudier, peut-être, le meilleur moyen de relancer leur activité en veillant à subordonner toutes aides à des contreparties en matière d’emploi, de salaires, de qualifications…

 Ce me semble être un axe d’intervention possible à introduire dans le présent plan régional d’internationalisation des entreprises (PRIE) à partir d’une démarche partenariale qui dans ces circonstances peut être un élément de redynamisation de notre économie régionale.

 Je vous remercie de votre attention.

Jeudi 10 octobre à 18h30

 Déols, le 27 septembre 2013

 Cher-e ami-e,

 Alors qu’ils ont  été portés au pouvoir  pour en finir avec la politique destructrice de Sarkozy et de la Droite et pour répondre aux attentes populaires, François Hollande, son gouvernement et sa majorité ne cessent de s’inscrire dans les  logiques libérales antérieures.

Et ce n’est pas le budget 2014 actuellement concocté par le gouvernement risque de changer la donne, bien au contraire. Pour plaire à Bruxelles et au Medef, le projet de loi de Finances 2014 taille, comme jamais auparavant, dans les dépenses publiques utiles à la population et allège considérablement la contribution des entreprises. Et les Français continueront à voir leurs impôts s’alourdir en particulier avec la hausse de la très injuste TVA.

Dans le même mouvement, les collectivités territoriales et  les communes sont mises au pain sec et à l’eau les empêchant de répondre aux attentes sociales des habitants.

Résistance, c’est le mot qui convient !

Oui il nous faut résister à ces choix d’injustice sociale. Il nous faut aussi continuer à porter le  projet d’une vraie politique de gauche, contrer les ambitions de la droite et ne pas laisser le Front national faire son lit dans les difficultés grandissantes du peuple français.

Pour les municipales qui approchent c’est ce que nous voulons faire à Déols en constituant une liste du Front de gauche ayant comme ancrage le combat contre la politique d’austérité mise en œuvre par le parti socialiste ; une politique que M. Blondeau valide dans sa gestion municipale comme à la communauté d’agglomération et qu’il rêve, avec ses amis de droite, d’amplifier.

Sur cette base nous voulons créer les conditions du rassemblement le plus large, constituer la liste et  travailler rapidement le projet municipal en allant à la rencontre de la population.

Dans cet objectif nous avons besoin de ton aide.  Nous serions donc heureux de ta participation à une première réunion qui se tiendra le :

Jeudi 10 octobre à 18h30

  Maison de associations 

    (anciennement Bains Douches)

   1, rue Jean Jaurès à Déols

 

Comptant sur toi, nous t’adressons nos fraternelles salutations.

 Le collectif  Front de gauche de Déols

 

26 septembre 2013

Les municipales 2014 à Châteauroux

http://www.lanouvellerepublique.fr/Contenus/Articles/2013/09/24/Je-trouve-la-pratique-assez-deplorable-1624702
Le secrétaire départemental du Parti communiste, Michel Fradet, l’affirme: le PC n’a jamais rencontré le PS pour évoquer les municipales 2014.

Mark Bottemine prendrait-il ses désirs pour des réalités? Les responsables de la section du Parti communiste de l'agglomération castelroussine, ne sont visiblement pas loin de le penser. Ils tiennent en tout cas « à apporter rectification » aux propos tenus samedi par le candidat PS aux élections municipales de Châteauroux.

« Selon les propos de Mark Bottemine relatés dans La Nouvelle République du 23 septembre, « après les Verts, les autres partenaires historiques de la gauche seraient sur le point de le rejoindre. "J'ai rencontré Michel Arroyo, le MRC, le PC…" », dit-il. Nous tenons à préciser qu'à ce jour, ni la section, ni la fédération du PCF n'ont rencontré Mark Bottemine, pas plus que d'autres instances socialistes. Pour l'instant, le PCF a rencontré les responsables de Châteauroux à gauche et les autres partenaires du Front de gauche, et Europe Écologie-Les Verts », souligne le communiqué.
« Pour ces municipales comme pour les élections européennes qui suivront, poursuit le Parti communiste, nous travaillons avec le Front de gauche afin de combattre les politiques d'austérité sociale imposées aux profits des plus riches. Nous voulons donc battre la droite et l'extrême-droite qui en sont les initiateurs. Surtout, nous voulons mettre en œuvre une réelle politique de progrès social, durable pour la ville de Châteauroux et son agglomération. »

Une liste Front de gauche élargie

Mais de là à faire alliance avec un Parti socialiste, qui est accusé entre les lignes d'être le représentant de ces « politiques d'austérité sociale », il y a un pas que Michel Fradet et les communistes ne veulent pas franchir: « Pour l'instant, nous travaillons à une liste Front de gauche élargie. Et nous ne participerons pas à un rassemblement qui portera la rigueur. C'est hors de question. »
Revenant sur les propos de Mark Bottemine, Michel Fradet tient pour finir à affirmer qu'il trouve « la pratique assez déplorable ». Bonjour l'ambiance.

A suivre

Professeur émérite à l'Université Paris Ouest-Nanterre, Bernard Friot est économiste et sociologue. Auteur de « L'Enjeu des retraites » et de « Puissances du salariat », il animera une conférence-débat sur les retraites, ce soir, à 20h, salle Roger-Dion, rue de la République. Il développera l'idée d'une qualification et d'un salaire à vie financé par la cotisation sociale. Cette conférence-débat est organisée par le Parti communiste. L'entrée sera gratuite.
Bruno Mascle